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Fusionner

Samedi 5 Novembre 2022 - 16:21

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L’objectif de créer une seule entité d’intégration en lieu et place de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale, de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac), et de la Communauté économique des pays des Grands Lacs est au cœur des discussions engagées depuis de longues années par les parties concernées au sein de la sous-région d’Afrique centrale.

Quel nom prendra cette nouvelle organisation ? De quels moyens disposera-t-elle et comment les Etats impliqués dans sa mise en œuvre agiront-ils pour lui conférer la force et la légitimité dont elle aura besoin pour exister ? Telles sont les questions sur lesquelles les experts blanchissent leurs nuits à l’initiative des principaux décideurs, les chefs d’Etat et de gouvernement, détenteurs de la clé donnant accès à ce vaste espace géographique prometteur.

Au cours d’une audience, le 25 octobre à Brazzaville, avec le chef de l’Etat congolais, le président de la Commission de la Cémac a livré quelques informations relatives à ce projet de fusion des trois ensembles cités plus haut. On y retient cette première indication : « L’échéance prévue pour la matérialisation de cette ambition est 2023 ». Puis cette autre : « Actuellement, les réunions se poursuivent ». Entendu, les rencontres destinées à acter, dès l’année prochaine, les textes portant création de la future communauté.

La volonté de parvenir à cette fin est inébranlable au regard de ce qui est énoncé supra. Celle de briser une fois pour toutes les obstacles posés par les pesanteurs politiques, sociales, économiques et culturelles peut avoir encore le temps devant elle. On le voit déjà dans le fonctionnement des sous-ensembles appelés à se fondre pour n’en devenir qu’un. Ceci est peut-être un détail mais très souvent, les autorités de premier plan, les chefs d’Etat pour ne pas les désigner, à qui revient le mot de la fin au moment de délibérer, se font représenter par leurs émissaires.

Ces émissaires ou représentants spéciaux ont beau jouir de pouvoirs qui leur sont délégués, l’absence physique du président du pays concerné se solde fréquemment par le report de la signature, le renvoi à plus tard de la décision cruciale. Voyons si les choses changeront dans ce domaine précis en Afrique centrale en 2023.

Les Dépêches de Brazzaville

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