Université Marien-Ngouabi : les syndicalistes réclament l’augmentation du budget

Mercredi 25 Janvier 2023 - 15:45

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Dans une déclaration publiée le 24 janvier à Brazzaville, le collège intersyndical de l’Université Marien-Ngouabi (UMNG) regroupant le Syndicat du personnel non-enseignant du supérieur (Sypenes), le Syndicat national de l'Université (Synalu) et le Syndicat des enseignants du supérieur privé (Synesup) réclame trois points essentiels dont l’allocation d’un budget conséquent permettant à l’alma mater de subvenir à ses charges sociales.

Le collège intersyndical exige, en premier, que le gouvernement augmente le budget annuel alloué à l’UMNG qu’il estime maigre en raison des charges. Ce budget majoré permettrait à l’alma mater de gérer au mieux les onze établissements qui la constituent. Une partie de ce budget sera consacrée à solder la dette sociale. Il s’agit, entre autres, du paiement des enseignants vacataires dont les primes y afférentes passent à compte-goutte.

Ce budget permettra aussi à la présidence de l’UMNG de verser régulièrement aux enseignants les primes de suivi des étudiants, de surveillance des examens et d’encadrement des mémoires et thèses de doctorat.

Au titre des revendications, les syndicalistes exigent aussi l’application intégrale, à compter de ce mois, du statut particulier de l’UMNG dont le dossier est avancé. Ils demandent également l’apurement du reliquat du premier protocole d’accord du 1er août 2019 ainsi que le paiement des heures diverses dues au titre des années 2018-2019 ; 2019-2020 ; 202-2021 et 2021-2022.

« La ministre de l’Enseignement supérieur et de l’Innovation technologique s’est engagée à faire le plaidoyer auprès du Premier ministre, chef du gouvernement, aux fins de la tenue, au plus vite, d’un comité interministériel pour que le budget attribué à l’Université Marien Ngouabi permette de faire appliquer intégralement le statut particulier du personnel. L’intersyndicale réitère qu’il est inconcevable qu’un statut particulier signé depuis 2012 par le chef de l’Etat peine à connaître une application intégrale », relève la déclaration.

L’intersyndicale félicite l’ensemble des travailleurs de l’UMNG pour le calme et la discipline observés depuis lors et l’exhorte à "redoubler de vigilance pour les batailles futures". Toutefois, elle se réserve le droit de faire usage de ses mécanismes syndicaux habituels, si jamais les revendications citées ci-dessus ne trouvent pas satisfaction dans les plus brefs délais.

 

Firmin Oyé

Légendes et crédits photo : 

Les membres de l'intersyndicale publiant la déclaration/ Adiac

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