Littérature : un poème pour célébrer la municipalisation accélérée

Samedi 7 Septembre 2013 - 9:01

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Belle Djambala est le titre du poème du sénateur Prosper Abbas Ickoula, qu’il a publié dans un document intitulé Congo Indépendance : cinquante-troisième anniversaire, huitième édition de la municipalisation accélérée

Sénateur depuis le 11 juillet 2002, le sénateur Prosper Abbas Ickoula a commencé à écrire sur la municipalisation accélérée depuis sa première édition, lorsque le président de la République déclarait en 2003 dans son message de fin d’année engager le pays dans des travaux de modernisation et d’urbanisation non seulement à Brazzaville et Pointe-Noire, mais dans tout le pays.

C’est ainsi qu’il a écrit un texte sur cette première expérience, Kouilou, département cobaye pour la municipalisation accélérée. Il a fait la même chose pour Impfondo, Dolisie, les trois municipalisations accélérées de Brazzaville, le département de la Cuvette-Ouest, Kinkala et Djambala. Originaire du département de la Sangha, Prosper Abbas Ickoula croit fermement que la ville d'Ouesso deviendra le pôle d’attraction de la partie nord du pays à l’issue de la municipalisation accélérée de ce département qui interviendra en 2015.

Les originaires de la Sangha se disaient qu’après la municipalisation accélérée du Kouilou, de la Likouala et du Niari, le tour devait revenir à la Sangha. Il a fallu attendre l’arrivée du président de la République à Ouesso en 2009 pour préparer sa campagne présidentielle. Le président de la République avait été clair, « Vous ne savez pas combien je porte la Sangha dans mon cœur. Ce que je pense de la Sangha, ce n’est peut-être pas ce que vous pensez de votre propre département. Je vais faire de la Sangha un pôle d’attraction au niveau du nord, une boussole de l’Europe, de l’Asie, de l’Amérique, de toute l’Afrique, parce que je connais les potentialités dont regorge le département. Je suis comme une maman qui a douze enfants, je ne peux pas les laver tous au même moment. »

Pour le sénateur Prosper Abbas Ickoula, en 2015 le président ne va que concrétiser son idée : « Je suis sûr que dans son plan, la Sangha connaîtra une citée à la New-York. Parce que la Sangha s’est déjà municipalisé elle-même. La municipalisation accélérée ne fera qu'amplifier ce que nous avons déjà afin de faire de la Sangha un pôle boussole du nord. »

Par ailleurs, pour l’édition de Djambala, le sénateur Prosper Abbas Ickoula, a écrit un poème qu’il a intitulé Belle Djambala : « Belle Djambala la marquise, te voilà dévêtue de ta robe ordurière et parée de tenue clairière. Le long deuil avait déjà atteint son seuil ; et vint Sassou le parrain pour descendre sur le terrain. Djambala, la Belle, à l’heure de la fête belle que la voix de la reine qui se faisait entendre à peine sois écoutée De Abala à Allembé de Makotimpoko à Ngo et à Ollombo de Gamboma à Lékana et à Mpouya qu’arrive le son à Mbon et à Ongogni que sur les sommets des plateaux batékés soient entonnées plus haut les frémissantes chansons d’allégresse et exhibées les frénétiques danses d’ivresse que tout le royaume téké vêtu d’apparats batékés dise aux différents visiteurs "Maya, maya ntara euh". »

Bruno Okokana

Légendes et crédits photo : 

Photo : Le sénateur Prosper Abbas Ickoula. (© DR)