Marchés africains : La BAD approuve une prise de participation de 15 millions de dollars

Mercredi 11 Septembre 2013 - 16:06

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L’objectif de ce fonds est d’investir dans les entreprises africaines de taille moyenne ayant un fort potentiel pour une introduction réussie dans les bourses africaines.

Appelé EAPEF (Enko Africa Private Equity Fund), ce fonds de capital-investissement privé panafricain vise des opportunités d’investissement avant le premier appel public à l’épargne (pré-PAPE). Ce fond, indique un communiqué de presse, dont l’objectif est d’atteindre un montant total de cent cinquante millions de dollars américains, consiste à apporter de la valeur ajoutée aux entreprises bénéficiaires, en y injectant des ressources financières pour assurer le développement, la recapitalisation et le désendettement.

En effet, les marchés africains, rapporte la Banque africaine de développement (BAD), ont enregistré une croissance considérables depuis les années nonante. Au cours des vingt dernières années, ils sont passés d’une douzaine à vingt-trois, dont deux bourses régionales. Cependant, l’offre est très lente dans la mesure où la demande des investisseurs pour la catégorie des actifs cotés en bourse se soit accrue en Afrique avec un nombre significatif de PAPE sursouscrites. Ce qui ajoute, selon la BAD, la perception d’illiquidité des échanges commerciaux.

L’EAPEF apportera l’expertise nécessaire au renforcement de la gouvernance d’entreprise, à l’amélioration des pratiques commerciales et aux normes de transparence ainsi qu’à la préparation des entreprises bénéficiaires à l’introduction en bourse.

Réduire l’écart entre l’offre et la demande

Ce fonds créé par la BAD contribuera à combler l’écart entre l’offre et la demande d’actifs cotés en bourse sur les marchés des capitaux africains, complétant ainsi les efforts de nombreuses bourses africaines pour attirer de nouvelles actions. À en croire ce communiqué, le portefeuille du Fonds comprendra des entreprises dans les secteurs de la santé, de l’éducation, l’agro-industrie, les services financiers, la petite distribution et les infrastructures.

La contribution de ce fonds est donc nécessaire pour rendre l’ensemble des marchés boursiers africains plus attrayant pour un plus large éventail d'investisseurs et offrir un canal plus diversifiée pour l’investissement de l'épargne locale.

La BAD souligne l’importance de la création de partenariats avec les institutions qui promouvront la mise en œuvre des meilleurs pratiques de gouvernance d’entreprise, tout en favorisant la création d’emplois et la croissance économique à travers l’appui au secteur privé et des marchés financiers sur le continent. Car la stratégie des opérations du secteur privé souligne également l’importance du soutien aux intermédiaires financiers.

Gypsie Oïssa Tambwe