Faune : des moyens pour sanctionner les braconniers

Vendredi 13 Septembre 2013 - 17:30

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Le chef de la brigade antibraconnage, Salif Inkélé, a pris ses fonctions à Ouesso. Il a prêté serment et s’est engagé à servir l’État congolais en accomplissant sa tâche sans complaisance et avec rigueur

« Ma tâche consiste en la sensibilisation et l’éducation des personnes qui ignorent la législation de la faune au lieu de commencer la répression par l’arrestation, car il existe des personnes qui ignorent la loi », a-t-il indiqué. Cette prise de fonction a coïncidé avec les travaux de la session extraordinaire du comité technique de suivi du trinational de la Sangha (TNS). À Ouesso, chef-lieu du département de la Sangha, les séminaristes ont recommandé de mettre à la disposition de la brigade antibraconnage des moyens logistiques importants en vue de lui permettre de lutter contre la criminalité environnementale transfrontalière.

Ils ont également préconisé de renforcer la communication entre les parties prenantes du TNS avant de solliciter le concours des préfets pour le suivi des résolutions de la septième commission mixte Congo-Cameroun tenue à Yaoundé. Le préfet de la Sangha, président en exercice du comité technique de suivi du trinational de la Sangha, Adolphe Élemba, a exhorté les acteurs impliqués dans le suivi de cet organe, notamment la brigade de lutte antibraconnage, à œuvrer davantage afin de contribuer à la lutte contre les braconniers transfrontaliers dans la zone. En outre, il a exprimé sa satisfaction au regard des conclusions obtenues à l’issue de ces assises, tout en remerciant les experts congolais et camerounais pour leur assiduité et surtout pour la détermination avec laquelle les débats ont été menés dans un esprit de sérénité et de compréhension.

Faisant le point de l’évaluation des décisions prises le 21 mai dernier dans la localité de Yakadouma au Cameroun concernant le niveau de réalisation, le délégué départemental de l’environnement de la Boumba et Ngoko (Cameroun) a, pour sa part, fait savoir que des stratégies étaient mises en œuvre. Par ailleurs, il a relevé des manquements à son niveau dans l’analyse d’évaluation sur la lutte antibraconnage, de même que dans le transport des grumes. Ils ont décidé d’accentuer leur pression sur les braconniers du bois pour leur faire comprendre que son exploitation illégale est interdite autant que celle des ressources naturelles que de la protection de l’environnement.

Fortuné Ibara