ESU : neuf institutions académiques autorisées à organiser le 3e cycle en RDC

Mardi 26 Mai 2015 - 18:52

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La décision a été prise à l’issue de la deuxième session extraordinaire des Conseils d’administration des établissements publics et du Conseil des établissements privés agréés de l'Enseignement supérieur et universitaire (ESU).

Parmi les institutions d’ESU autorisées à organiser le troisième cycle, il y a six qui appartiennent à l’État et qui s’ajoutent aux Universités de Kinshasa (Unikin), de Lubumbashi (Unilu) et de Kisangani (Unikis) qui, jusqu’à ce jour, étaient les seules à avoir été permises d’organiser ces enseignements. Il s’agit de l’Université pédagogique nationale (UPN), l’Institut supérieur de commerce de Kinshasa (ISC/Kinshasa), l’Université protestante du Congo (UPC), l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la communication (Ifasic), l’Université catholique de Bukavu (UCB) et l’Université catholique du Congo (UCC).

Trois instituts supérieurs sont également autorisés à organiser les enseignements du troisième cycle. Mais cette autorisation est soumise à la conclusion d’un partenariat scientifique avec une université nationale ou étrangère organisant les mêmes filières d’études, « conformément à l’article 97 de la Loi-cadre n°14/004 du 11 février 2014 de l’Enseignement national ». Parmi ces dernières, il y a notamment l’Institut supérieur des techniques appliquées de Kinshasa (ISTA/Kinshasa), l’Institut supérieur des techniques médicales de Kinshasa (ISTM/Kinshasa) et l’Institut supérieur pédagogique de Bukavu (ISP/Bukavu).

Il est rappelé que le gouvernement avait pris, au mois de septembre 2014, la décision de la suspension de l’organisation des enseignements du troisième cycle par les institutions de l’ESU, exceptées l’Unikin, l’Unilu et l’Unikis. Les raisons de cette décision auraient été purement scientifiques, avait précisé en son temps ministre par intérim de l’ESU, Maker Mwangu. Pour ce dernier, cette instruction tenait à mettre un terme à la cacophonie enregistrée dans certains établissements qui manquaient des enseignants qualifiés pour assurer les enseignements de ce niveau.

Lucien Dianzenza

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