Projet CFIT : 500 enseignants seront formés aux TIC

Samedi 5 Mars 2016 - 17:09

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L’Unesco et le ministère de l’Enseignement supérieur ont animé,  le 3 mars à  Brazzaville, une conférence- débat sous le thème « les enjeux des technologies de l’information et de la communication  dans la construction d’une société  du savoir ».

 

Au cours de ce séminaire qui s’inscrit dans le cadre du projet  fonds en dépôt de la République populaire de Chine à l’Unesco(CFIT), les conférenciers ont sensibilisé le public sur l’importance et  l’introduction  des technologies de l’information de la communication dans l’enseignement  

Le projet CFIT concerne huit pays africains dont la Côte d’ivoire, l’Ethiopie et la Namibie sont les premiers à en bénéficier.  Ensuite, viennent la République démocratique du Congo, la République du  Congo, le  Liberia,  l’Ouganda  et la Tanzanie. « La Chine a mis de l’argent au niveau de l’Unesco pour aider les pays africains à améliorer la qualité de  leur enseignement », a- t-on appris.

Ce projet  a été lancé  en République du Congo en février 2014. Plusieurs enseignants  formateurs à l’Ecole normale supérieure, à l’Ecole normale  des instituteurs  et certains  inspecteurs ont déjà bénéficié  de cette  formation. L'actuelle session est  réservée  essentiellement  aux  500 enseignants  des écoles primaires, collèges  et  lycées.  Elle concerne les disciplines de mathématiques, sciences physiques, français,  didactique, pédagogie et  technologies de l’information et de la communication. « Nous  avons limité le nombre d'enseignants à former à 500 du fait de la durée de la formation qui est de 18 mois et au financement mis à notre disposition. Avec le temps nous  irons  beaucoup plus loin  en formons tous les enseignants du Congo »,  a indiqué Jean Goma Maniongui, coordonnateur du projet  CFIT au Congo.

 L’outil informatique  aidera ces derniers  à former aussi  les élèves.« Actuellement les TIC ne sont pas beaucoup appliquées dans les écoles congolaises, même à l’université le taux d’application est très faible. Ce projet est fait de  sorte qu’on puisse augmenter ce taux.  Les programmes ne prévoient absolument rien  dans nos écoles.  L’école congolaise  est effectivement  dans  un déficit  en technologie », reconnait  Jean Goma Maniongui.

 

Rosalie Bindika

Légendes et crédits photo : 

Photo : vue des participants

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