Université Marien Ngouabi : quarante-huit nouveaux promus au Cames

Samedi 30 Juillet 2016 - 20:30

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Les lauréats de la 38e session des comités consultatifs interafricains du Conseil africain et malgache (Cames) ont été congratulés le 30 juillet, lors de la cérémonie patronée par le directeur de la recherche, le professeur Martin Diatewa au rectorat

Au total, quarante-huit promus sur 60 présentés à cette session du 11 au 19 juillet à Bamako au Mali, soit un pourcentage de 81,63%. Parmi les condidats présentés, onze ont été ajournés et un disqualifié pour non examen des documents.

Ces nouveaux promus sont issus de onze établissements notamment l’Ecole nationale d’administration et de magistrature, l’Ecole nationale supérieure polytechnique, l'Eécole normale supérieure, l'Iinstitut supérieur de gestion, la Faculté des sciences de la santé, l'Iinstitut supérieur de l’éducation physique et sportive, la Faculté des sciences économiques, la Faculté des lettres et des sciences humaines.

Les lauréats encouragés au grade de professeurs titulaires sont au nombre de onze, les maîtres de conférences douze et les maîtres-assistants 25. Selon le recteur de l’Université par intérim, Paul Louzolo-Kimbémbé le succès de ces promus n’est que le résultat de leur persévérance, leur abnégation et leur perspicacité. De 2012 à 2016, rappelle-t-il, l’Université Marien Ngouabi a présenté 264 candidats. « Le pic a été atteint en 2015 avec 79 candidats présentés, en phase avec le meilleur taux de réussite, 96%. En 2016, il y a eu 60 candidats et un taux de réussite de 81; 4% se place en 2e position », souligne le recteur.   Indiquant le taux de participation de chaque établissement à ces comités consultatifs interafricains, il a fait remarquer la participation nulle de l’ENAM et la faible participation des écoles ENSAF, FD, FSE, ISEPS, ISG. Quant à l’ENSP sa participation a été déclarée médiocre, tandis que l’ENS, la FLSH, la FSSA et la FST ont un taux de participation supérieur ou égal à 10%.

Il a par ailleurs encouragé les établissements à faible participation à doubler d’efforts en exhortant leurs enseignants à investir davantage dans la production scientifique, critère fondamental de promotion au CAMES. « L’université dispose actuellement d’un cadre réglementaire assez claire pour exercer la recherche. Le texte portant organisation des équipes de recherches a été pris il y a deux ans bientôt. Malheureusement, la constitution des équipes de recherche tarde à se matérialiser. Ces équipes, travaillant autour de thèmes fédérateurs nationaux arrêtés par le gouvernement de la République, apporteraient une dimension nouvelle dans le management de la recherche au sein de notre institution. La recherche scientifique à l’université s’imposerait alors une démarche, projet utile dans la recherche de financement », a-t-il déploré.  

 

Le conseil scientifique, un organe important dans l’établissement

Paul Louzolo-Kimbémbé assure que beaucoup d’établissements universitaires ont déjà mis en place leurs conseil scientifique. Cet organe indique-t-il, assure l’orientation et le contrôle des programmes de recherche. Il a le devoir d’examiner les dossiers des candidats à l’inscription aux listes d’aptitude aux différents grades du CAMES. Son avis est nécessaire pour le traitement final du dossier au niveau de la direction de recherche.

Au terme de la cérémonie, Nadège Samlan Okemy Andissa, enseignante à l’Ecole normale supérieure promue au grade de maître de conférence, a indiqué : « Etre enseignant sans être chercheur cela ne veut rien dire car il faut associer les deux pour évoluer. Le travail n’est pas facile malgré de nombreuses difficultés parmi lesquelles le plateau technique. Il nous demande beaucoup d’effort, de réflexion et d’adaptation ».

Et, a ajouté : « j’ai produit onze articles et un livre. Je suis dans un seul domaine sur les plantes médicinales. Je me base sur les plantes à valeur antalgique, les anti-inflammatoires et bien d’autres. Ceci nous a déjà permis de mettre au point une pommade qui pourrait se retrouver sur le terrain après plusieurs études ».

 

LydieGisèle Oko

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