Agriculture : le Congo signe le pacte d’adhésion au PDDAA

Mercredi 11 Décembre 2013 - 14:30

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Le Programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine (PDDAA), auquel le Congo a adhéré le 10 décembre à Brazzaville, a pour but de mutualiser les efforts au sein des États d’Afrique centrale et d'y promouvoir la croissance agricole

Le PDDAA est un cadre de dialogue, d’harmonisation des stratégies, d’alignement et de mutualisation des efforts de développement, visant à promouvoir de façon soutenue la croissance du secteur agricole dans les pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique Centrale (Cééac).

Il a pour but d’améliorer l’efficacité de la mise en œuvre des initiatives du gouvernement et l’allocation de l’aide extérieure à ces secteurs, et de mettre en place un cadre performant par lequel l’aide peut être augmentée pour répondre aux besoins d’investissement à court, moyen et long terme.

Ce programme se fonde sur cinq piliers essentiels : la gestion durable de la terre et la maîtrise de l’eau ; les infrastructures rurales et accès aux marchés ; la sécurité et l’urgence alimentaires ; la recherche agricole, la diffusion et l’adoption des technologies.

Sa mise en œuvre au Congo vient à point nommé, car il va vraisemblablement renforcer les efforts déployés par le gouvernement dans la définition d’un cadre cohérent à long terme, l’objectif étant d’orienter la planification et la mise en œuvre du programme national d’investissement agricole, de sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Une vision que le Congo tient à développer, conformément à son Plan national de développement (PND) 2012-2016, qui préconise trois grands programmes prioritaires et quatre autres programmes complémentaires, composés de sept axes prioritaires.

Ces différents axes prioritaires sont, entre autres, le développement de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche et de l’aquaculture ; le renforcement de la recherche agricole et la diffusion des innovations ainsi que l’amélioration de l’état alimentaire et nutritionnel.

En signant ce pacte, le gouvernement s’engage à respecter les dispositions contenues dans ce document, conformément aux buts, objectifs, principes et modalités décrits dans le document-cadre.

Les partenaires au développement, la Commission de l’Union africaine, la Cééac, les organisations de producteurs du secteur privé et la société civile s’engagent collectivement à soutenir et à contribuer à la réalisation des résolutions dudit pacte.

La Banque mondiale, la Commission de l’Union africaine, l’Agence de planification et de coopération du Nepad, la Cééac, le secteur privé et le conseil de concertation des ONG de développement ont signé cet accord avec le gouvernement.

Du côté du gouvernement, cet accord a été paraphé par le ministre de la Pêche et de l’Aquaculture, Bernard Tchibambéléla, et le ministre délégué en charge des Voies navigables et l’Économie fluviale, Gilbert Mokoki.

Firmin Oyé