Cités et gouvernements locaux unis d’Afrique: la réunion préparatoire du collège du budget participatif s’est tenue à Rabat

Lundi 24 Avril 2017 - 20:28

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Dans le cadre de l’opérationnalisation de l’Académie africaine des collectivités locales (Alga) des cités et gouvernements locaux unis d’Afrique et la mise en œuvre de son plan stratégique 2017-2021 appelé à appuyer et a soutenir les collectivités territoriales africaines et leurs réseaux en matière de formation et de renforcement des captativités, les 20 et 21 avril à Rabat au Maroc a eu lieu un atelier pour la préparation  pédagogique du collège du budget participatif.

La rencontre a été animée par d’éminents experts du Burkina Faso, du Cameroun, de la France, du Sénégal  et du Maroc en partenariat avec le ministère de l’Intérieur, l’Association marocaine des présidents des Conseils communaux ( AMPCC) et l’université internationale de Rabat. L’Académie africaine des collectivités locales soutient la formation continue parmi ses chantiers stratégiques à travers le montage d’une série de collège autour de thématiques cruciales pour la décentralisation, la gouvernance et le développement locaux. Parmi ces thématiques, il y a le collège du budget participatif dont l’atelier préparatoire s'est déroulé au Maroc

D’après le communiqué de presse, Cités et gouvernements locaux unis d’Afrique (CGLU Afrique) a joué un rôle significatif dans la dissémination et la promotion du processus BP en Afrique au cours des 15 dernières années, auprès des gouvernements locaux et collectivités territoriales, en particulier à travers l’organisation des activités lors des différents sommets Africités.

En effet, pour CGLU Afrique et son académie, le montage et le lancement d’un collège du BP arrive à point nommé pour permettre aux collectivités territoriales africaines de faire de ce processus un levier contribuant à la mise en œuvre de nouveaux agendas mondiaux, notamment les objectifs du développement durable (en particulier l’ODD 11 « Faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, résilients et durables » et l’ODD  16 « Promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et ouvertes aux fins du développement durable, assurer l’accès de tous à la justice et mettre en place à tous les niveaux, des institutions efficaces, responsables et ouvertes »), le nouvel agenda urbain et l’agenda du climat.

Soulignons que de l’avis des experts, l’adoption de la démarche BP implique pour les collectivités territoriales plusieurs avantages, notamment la promotion d’une décentralisation au service des citoyens et des communautés ; l’émergence d’une gouvernance au niveau local (responsabilité, participation, transparence, reddition des comptes) ainsi que l’efficacité et l’efficience des finances locales, notamment par une meilleure allocation et ciblage des ressources. Dans ce cadre et en bâtissant sur les expériences accumulées à ce jour qu’Alga ambitionne de mettre en place un collège dédié au BP, en tant qu’offre de formation continue de courte  durée ouverte à l’ensemble des acteurs et parties prenantes concernées. Depuis son apparition en 1989 à Porto Alegre au Brésil, les expériences de Budget participatif (BP) se sont multipliées en Afrique, en Amérique latine, en Amérique du Nord et en Europe. Plus de 3000 expériences ont été  répertoriées à travers le monde avec  des modalités et des objectifs différents.

Charlem Léa Legnoki

Notification: 

Non