Banque : le Congo a enregistré une croissance bancaire de 15,3% en 2013

Jeudi 18 Juillet 2013 - 8:00

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Des statistiques ont été rendues publiques à l’issue de la session ordinaire du Conseil national du crédit, tenue le 17 juillet à Brazzaville, sous l’égide du ministre délégué au Plan, Léon Raphaël Mokoko

Ces statistiques relèvent que les dépôts bancaires annuels congolais, au titre du premier trimestre 2013, se sont considérablement accrus atteignant les 15.3%, pour un gain évalué à 1.928,7 milliards de FCFA, et constitués à 86% des dépôts à vue. Les crédits bruts à la clientèle, pour leur part, ont connu un rebond significatif de 39,1% pendant la même période, chiffrés à 879,7 milliards de FCFA.

Par ailleurs, le Conseil national du crédit (CNC) s’est réjoui de l’amélioration de la situation financière et prudentielle des banques congolaises, ayant noté avec satisfaction que les fonds propres de l’ensemble des banques congolaises sont conformes aux dispositions règlementaires. De même, le CNC a relevé avec joie que les normes prudentielles édictées par la Commission bancaire ont été honorées par la plupart des établissements de crédit.

Par ailleurs, peu avant les assises à Brazzaville, le Comité monétaire et financier national s’est réuni sous la direction du ministre de l’Économie, des Finances, du Plan, du Portefeuille public et de l’Intégration, Gilbert Ondongo, en présence du gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), Lucas Abaga Nchama. À l’issue de cette réunion, le comité monétaire a épinglé la consolidation de l’économie congolaise, essentiellement dans le secteur hors pétrole.

Pour l’année 2013, selon les données de la BEAC, le Congo attend un sursaut de croissance pouvant atteindre 5,3%, au lieu de 3,6% attendu, contre 3,4% en 2012. Le Comité monétaire note tout de même une inflation encore au-dessus de la norme communautaire maximale qui s’établit à 3%.

Au plan international, les deux réunions ont épinglé une légère amélioration au titre du premier trimestre 2013. Le Fonds monétaire international (FMI) quant à lui, a revu sa prévision de croissance mondiale à la baisse jusqu’à 3,1% en 2013, au lieu de 3,5% initialement prévu. Cependant, ont conclu les deux réunions, les contre-performances des pays de la zone euro vont continuer à peser sur l’activité économique mondiale.

 

Firmin Oyé