Santé de la reproduction : environ cinq cents jeunes filles édifiées sur les dangers des grossesses précoces

Mercredi 25 Septembre 2019 - 16:45

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En appui à la commune d’Oyo pour la poursuite de sa politique de lutte contre les comportements déviants et la recrudescence des grossesses non désirées, le Mouvement des jeunes congolais pour la réflexion et l’analyse (Mojecra) a obtenu du Fonds canadien d’initiatives locales un soutien financier pour sensibiliser des jeunes filles sur la question.

Le lancement officiel de la campagne a eu lieu, le week-end dernier, à la maison commune d’Oyo, dans le département de la Cuvette. L'activité s’inscrit dans le cadre du partenariat entre la mairie de cette commune, le conseil municipal et le Mojecra, sur le thème « Les causes et conséquences des grossesses précoces ».      

« Cette campagne qui vient d’être lancée dans ma localité témoigne notre responsabilité commune et la prise en compte de nos doléances concernant le renforcement de la lutte contre les antivaleurs. C’est donc pour moi une grande satisfaction. Nous sommes convaincus que le message sera relayé par nos jeunes filles. Car, sur les cinq cents filles que nous mobiliserons pour ces questions, l’impact sera grand », a souligné le maire d’Oyo, Gaston Yoka. 

« Notre vœu est qu’en dehors de l’autonomisation des filles sur les métiers qu’elles ont appris, nous devrions aussi mettre sur pied des stratégies efficaces, capables de les encourager à avoir des formations qualifiantes. Sensibiliser les jeunes filles sur les méfaits des grossesses précoces et entrevoir leur autonomisation aux métiers c’est une bonne chose mais, il faut d’abord les former », a ajouté l'autorité municipale, avant de signifier que ces formations leur permettront d’avoir un métier lucratif, de changer leurs comportements et d’abandonner les mauvaises habitudes liées à la vie sexuelle précoce.

Intervenant en sa qualité de jeune fille-mère, Samanthan Djanie Mouayobo a précisé qu’une grossesse qui vient avant l’âge de la maturité ou l’âge adulte est une grossesse à haut risque, faisant partie des causes de l’augmentation du taux de mortalité maternelle et de décès précoces. Car, a-t-elle expliqué, le bassin de la jeune fille enceinte n’est pas prêt à accueillir une naissance, avec une forte probabilité qu’elle ait une hémorragie après un avortement spontané, une naissance prématurée, une infection des voies uro-génitales, une anémie, une déchirure du col de l’utérus ou une césarienne, etc.

Parlant des causes de ce fléau, certains intervenants ont évoqué qu’elles sont parfois liées au manque d’entente et de compromis entre les parents, au manque d’assistance familiale pour répondre aux besoins de l’enfant...         

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