41e Journée mondiale du tourisme : le Congo engagé résolument à faire du tourisme un secteur d’avenir

Samedi 26 Septembre 2020 - 16:15

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Le 27 septembre de chaque année, l’humanité entière célèbre la journée mondiale du tourisme. A cette occasion, la ministre du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan-Nonault, a délivré un message dans lequel elle dévoile l'engagement du Congo à  faire du tourisme un secteur d'avenir.  

 

La célébration de cette journée vise à sensibiliser la communauté internationale à l’importance du tourisme et de ses valeurs socioculturelles, économiques et environnementales, a déclaré la ministre, d’entrée de jeu.

La quarante-et-unième journée mondiale du tourisme, édition 2020, en dépit du contexte difficile imposé par la Covid-19, est célébrée sur le thème : « Le tourisme et le développement rural ». Un thème révélateur de l’importance que revêt le tourisme dans la lutte contre la pauvreté en milieu rural.  

Le secteur touristique, a indiqué la ministre de tutelle, constitue une source de revenus et un puissant outil de création d’emplois en milieu rural à forte activité touristique. Il est une force motrice de la croissance économique et de la réduction de la pauvreté. Le tourisme peut être une alternative partielle aux emplois dans l’agriculture et l’industrie.

Le tourisme rural prend de plus en plus d’ampleur dans la majorité des pays de par son lien avec la nature, qui implique la notion de tourisme vert, aujourd’hui à la mode. A côté du tourisme balnéaire, le tourisme rural séduit de plus en plus de familles et d’amateurs de vacances simples et faciles, liant nature, culture, détente, santé et retour aux sources. Ainsi, depuis quelques années, le tourisme rural semble représenter une réelle opportunité de diversification des revenus, a-t-elle souligné.

La ministre s’est également interrogée sur comment les paysans peuvent s’intégrer dans le développement de ce tourisme ; comment les accompagner dans cette démarche. A propos, elle pense que le gouvernement de la République, dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de développement durable du tourisme et du plan national de développement 2018-2022, fait une place de choix au développement de l’écotourisme et du tourisme communautaire. C’est dans ce contexte qu’il ne cesse de multiplier des initiatives avec les partenaires au développement afin de soutenir la création des entreprises touristiques en milieu urbain et rural.  

« Notre activité touristique est actuellement axée sur le tourisme d’affaires et de congrès. Au vu de la prise d’ampleur de ces formes de tourisme et de la méconnaissance du tourisme rural par un grand public, il apparaît donc nécessaire d’une part de sensibiliser l’opinion publique à l’importance du tourisme rural et de soutenir les différentes initiatives des communautés locales d’autre part. Cette approche ne peut que bénéficier à la population rurale grâce aux prestations de service fournies aux touristes ou à la création de petites entreprises communautaires. Le tourisme rural aide à corriger le déséquilibre interdépartemental et à freiner le dépeuplement des régions où s’exerce cette activité », a déclaré la ministre Arlette Soudan- Nonault.  

Poursuivant la déclaration, la ministre a fait savoir que dans de nombreux pays émergents, le tourisme représente l’option de développement économique durable la plus fiable, et, pour certains de ces pays, la principale source d’épargne en devises étrangères. Ainsi, le tourisme est une activité qui met en contact le producteur avec le consommateur. L’interaction entre les touristes et les communautés locales peut fournir des bénéfices intangibles et pratiques. Les valeurs culturelles, environnementales et économiques favorisent la prise de conscience croissante des enjeux dans la stimulation des investissements locaux en matière d’infrastructure.  

Arlette Soudan-Nonault, a rappelé dans sa déclaration que le tourisme est considéré comme l’une des sources majeures de revenus au niveau mondial. L’industrie touristique offre plusieurs possibilités d’emplois directs, indirects et induits dans les milieux ruraux. Elle constitue donc un puissant outil d’élimination de la pauvreté sous toutes ses formes et partout dans le monde. Le Congo s’est engagé résolument à faire du tourisme un secteur d’avenir. C’est pour cette raison qu’il a abritée, le 14 février 2019, à Brazzaville, la première édition de la Caravane de la Charte africaine du tourisme durable et responsable.

Le tourisme est un efficace catalyseur de développement et de croissance nationale, a souligné la ministre. C’est ainsi que, conscient de cette importance, le gouvernement de la République œuvre pour la politique de développement d’un tourisme planifié à forte contribution à la réalisation des objectifs de diversification économique du pays. « Industrialiser le pays par la structuration locale du tourisme c’est lutter contre le chômage, consolider et pérenniser la croissance économique inclusive. Tel est l’un des défis de « la Marche vers le développement », projet de société du président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso », a déclaré la ministre.

Fervente défenseur de la destination Green-Congo, la ministre a soutenu que « c’est dans cette optique que nous devons accorder une attention soutenue au développement responsable et durable du tourisme par des investissements multiformes allant de la construction des infrastructures dans et autour des aires protégées, à la mise en valeur des sites méconnus, et cela dans l’intérêt prioritaire des populations riveraines. C’est ici plus que jamais l’occasion de le redire : le tourisme est un pétrole qui ne tarit jamais. A nous de savoir l’exploiter »

 

 

Bruno Okokana

Légendes et crédits photo : 

Photo : la ministre du Tourisme et de l’environnement prononçant la déclaration au nom du gouvernement (crédit photo/ MTE)

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