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Concertation

Mardi 24 Novembre 2020 - 9:23

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Certes rien n’est encore joué à l’heure où ces quelques lignes sont écrites et l’on attend, ou plutôt l’on espère toujours que la majorité et l’opposition se retrouveront comme prévu demain à Madingou afin d’échanger sur les grandes questions qui se posent à la veille de l’élection présidentielle 2021. Mais il est évident que les citoyens congolais observeront avec une attention soutenue ce qui se passera cette semaine dans le chef-lieu du département de la Bouenza.

Si, en effet, figurent au cœur des débats qui vont s’y dérouler trois jours durant des questions très concrètes concernant l’organisation pratique de ce grand scrutin, ce qu’attend la société civile dans son ensemble est la démonstration que la classe politique congolaise a bien compris l’importance du dialogue, de l’échange, de la concertation, bref de la concrétisation du principe fondamental sur lequel repose toute démocratie : à savoir la confrontation pacifique des idées et des projets qui se trouveront au cœur de l’élection à venir.

Il revient très logiquement à la majorité présidentielle de faire valoir dès maintenant, à la faveur de cette concertation et même si ce n’en est pas l’objet, les actions positives qu’elle a su mener à bien durant le quinquennat dont nous vivons les derniers mois. Mais il incombe aussi à l’opposition, ou plutôt aux oppositions car elles sont multiples, d’en critiquer les résultats et de faire valoir par avance les projets pour les cinq années à venir qu’elles présenteront au corps électoral lorsque le temps sera venu de se lancer dans la campagne électorale.

Ce que les Congolais espèrent, dans leur grande majorité, de la concertation de Madingou c’est qu’elle confirme ou infirme la qualité du dialogue qui s’est instauré entre les grandes formations politiques de notre pays tout au long des dernières années. Autrement dit la confirmation que le temps du radicalisme où la classe politique s’enfermait dans une sorte de déni de l’autre infiniment dangereux est bien révolu.

Voyons si ce message, qui remonte vers nous par de nombreux, très nombreux canaux, a été entendu par ceux auxquels il est adressé comme nous le pensons nous-mêmes.

 

 

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