France/Covid-19 : Emmanuel Macron testé positif et mis en quarantaine

A l'étranger, le président du Conseil européen Charles Michel, le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez et son homologue portugais Antonio Costa, qui ont déjeuné avec Emmanuel Macron, ont annoncé leur placement en isolement. Diagnostiqué positif, Emmanuel Macron sera en quarantaine pour une durée de 7 jours. Son Premier ministre Jean Castex le sera également, malgré que le premier test de ce dernier se soit avéré négatif. Les deux chefs de l'exécutif vont donc travailler par visioconférence.

Leurs programmes vont être un peu retouchés. Ainsi, Emmanuel Macron a dû annuler son voyage au Liban les 22 et 23 décembre. Jean Castex a, quant à lui, annulé son rendez-vous au Sénat où il était attendu pour rendre compte de la stratégie vaccinale. Emmanuel Macron a donc participé par visioconférence au premier conseil présidentiel consacré à l'aide publique au développement (APD), avec le ministre de l'Economie, des Finances Bruno Le Maire, le chef de la diplomatie Jean-Yves Le Drian, et le ministre des Comptes publics, Olivier Dussopt.

Cette réunion  va ouvrir un cycle de consultations qui va aboutir à un sommet, prévu en 2021, portant sur le financement des Etats africains. Les trois ministres ont été physiquement à l'Elysée dans un salon, tandis que le président de la République était dans une autre pièce du Palais de l'Elysée. L'après-midi, une conférence humanitaire a eu lieu au Quai d'Orsay, en lien avec cette réforme de l'APD, qui devrait se clôturer en présence d'Emmanuel Macron. Ce dernier devrait s'y joindre en visioconférence.

Si le président de la République venait à être en incapacité temporaire d'assumer ses responsabilités, alors c'est au Premier ministre que reviendra cette charge. Ce fut le cas en 2005, lorsque Jacques Chirac avait été été hospitalisé, à la suite d'un AVC. S'agissant de la représentation diplomatique, elle pourrait être assumée par un membre du gouvernement, logiquement Jean-Yves Le Drian, ou la ministre des Armées, Florence Parly. Elle peut également, même si cela est rare, être assumée par un ancien président de la République. Ce fut le cas par exemple, lorsque, à la demande d'Emmanuel Macron, son prédécessur Nicolas Sarkozy a représenté la France lors de l'intronisation du nouvel empereur du Japon.