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Calme !

Mardi 2 Février 2021 - 19:13

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S’il est un conseil que l’on doit aujourd’hui donner à la classe politique congolaise qui commence très logiquement à s’agiter en vue de l’élection présidentielle dont le premier tour est fixé au 21 mars prochain c’est bien de rester calme. Rester calme c’est-à-dire ne pas céder à la tentation facile du désordre dans la rue, de la vocifération sur la place publique, de l’agitation agressive sur les réseaux sociaux, bref du non-respect des règles qui encadrent les grands scrutins dans toute démocratie qui se respecte.

Ce rappel est d’autant plus important dans le moment présent que le Congo fait face, comme tous les pays du monde, à la terrible crise sanitaire provoquée par la pandémie du coronavirus, crise totalement imprévue et imprévisible qui vient se surajouter chez nous aux tensions financières générées par la crise pétrolière des deux dernières années. Autant de données très concrètes que les partis et les formations politiques de la majorité comme de l’opposition doivent prendre en compte en évitant de jeter de l’huile sur le feu ainsi allumé au risque d’embrasser la nation tout entière.

Ajoutons à ce qui précède et pour faire bonne mesure que le Congo, notre Congo, est clairement l’un des pays les plus stables, les plus sûrs de l’Afrique centrale, qu’il joue de ce fait un rôle important dans la quête de solutions pacifiques aux conflits qui dévastent plusieurs de ses voisins, à commencer par la Centrafrique et les provinces de l’Est de la RDC. En témoignent les actions que mène sa plus haute autorité, le président Denis Sassou N’Guesso, afin d’aider à restaurer l’Etat de droit partout où celui-ci se trouve menacé.

Dans ce contexte très particulier, il revient à la classe politique congolaise dans son ensemble de veiller au strict respect des principes qui régissent notre démocratie. Quelles que soient ses convictions, ses ambitions, ses attentes, elle doit faire en sorte que les scrutins à venir se déroulent dans le calme. Et que, de ce fait, la nation  congolaise poursuive sa longue marche sur la voie du progrès social.

Nous avons payé assez cher, dans le passé, les dérives antidémocratiques prônées par certains pour ne pas recommencer dans les semaines et les mois à venir.

 

 

Les Dépêches de Brazzaville

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