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Et des changements climatiques, parlons-en !

Samedi 6 Février 2021 - 15:25

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Cette réalité, qui hier, certains ont eu des allures confuses et rébarbatives vis-à-vis de celle-ci est aujourd’hui un fait qui s’affirme sur tout le globe terrestre, et aucun pays du monde n’est épargné. Agissons vite !

Ce concept, facile à prononcer par le commun des mortels, mais difficile à accepter par le même commun des mortels à cause de la cohorte des conséquences qu’il apporte à la société. Grands perturbateurs de la flore, la faune, la végétation, le relief, le climat et pourquoi pas de l’économie, bref de la biosphère et de l’environnement en général, ces changements climatiques deviennent une épine sous le pied de l’humanité tout entière. D’où la nécessité d’aller vite à l’émergence des nouveaux paradigmes de rapport avec la nature.

Car le manque de nouveaux paradigmes de rapports avec la nature engendrera des pleurs, des grincements de dents, et on assistera ici et là à des érosions et glissements de terrains, à des inondations des villes et villages tous azimuts, à des incendies naturels immaitrisables et aux déclenchements incontrôlés des épidémies de toute nature avec leurs corollaires.

Au Congo, par exemple, ce concept étant bien compris par les pouvoirs publics est sur toutes les lèvres, d’où la place de choix qu’il occupe dans les priorités des priorités. De la Likouala au nord du pays jusqu’au Kouilou au sud du pays, les changements climatiques frappent campagnes, villages, campements, villes, champs et autres exploits de plusieurs façons intolérables. Des tempêtes et températures excessives, des sécheresses cruelles, des précipitations abondantes et inhabituelles arrivent fréquemment ces dernières années à cause de l’instabilité des saisons.

A moins que l’on puisse dire, cela crée des ennuis sociaux à diverses échelles. Des données météorologiques allant aux excès enregistrées çà et là affectent nos sols, nos forêts, nos rivières, nos fleuves, nos villages, nos campagnes, nos villes tout en causant des angoisses, lamentations et pleurs dans des villes et campagnes. Etant donné que cette réalité est là, armons-nous instantanément sans complaisance contre elle, sinon elle aura totalement raison sur nous. Oui au niveau national, chaque département vit son calvaire chaque jour qui passe selon le rythme des saisons devenues insaisissables. Et au niveau international, chaque pays vit leurs atrocités chaque jour qui passe à sa manière.

Ces changements climatiques avec des pluies intermittentes freinent certains travaux d’envergure nationale tout en élargissant des durées de ceux-ci. Ces changements climatiques compliquent des programmations agricoles, halieutiques et avicoles. Ils occasionnent ainsi des maladies hydriques et des famines invraisemblables. Dans des villes, des éboulements des maisons et autres édifices de l’Etat comme des écoles et des centres de santé intégrés. Des sinistrés sont comptés dans certaines localités à cause des vents violents qui soufflent villages, plantations, champs et cultures. Quelle horreur !

Disons-le avec peine, cette triste réalité cause des angoisses, des stress, des regrets, des mélancolies, surtout pour ceux-là même qui ont perdu leurs habitations et autres affaires. Ceci étant, tout comme n’importe quel « virus destructeur », si le monde entier ne parle pas le même langage pour harmoniser et appuyer toutes les initiatives allant dans le sens de dompter cette réalité, celle-ci aura plus dans l’avenir des effets plus « désagréables », parole de certains météorologues.

 

   

Faustin Akono

Edition: 

Édition Quotidienne (DB)

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