Climat des affaires : l'entrepreneuriat français au service de la relance économique en Afrique

Le 18 mars, les webconférenciers soutiendront que le rebond économique en Afrique viendra aussi des entreprises. A cette occasion, le Cian dévoilera les résultats de ses deux baromètres sur le climat des affaires, et auprès des leaders d'opinion africains, accompagné d'une prise de parole d'éminentes personnalités africaines et françaises liées au monde de l'entreprise. L'événement se tiendra en présence des chefs d'entreprises présents en Afrique et/ou intéressés à investir sur le continent. La deuxième séquence, le 1er juillet, se tiendra en présentiel. Après avoir fait preuve d'une résilience insoupçonnée face à la Covid-19, cette crise offre l'opportunité de repenser la place des entreprises dans l'architecture écononomique du continent et d'imaginer de nouvelles chaîne de valeur, des thèmes au centre du forum Afrique du Cian.

«Alors que la crise sanitaire et économique se prolonge, nous ne voulons pas le reporter car c’est maintenant qu’il est indispensable. Nous avons plus que jamais besoin de réfléchir et d’échanger ensemble », a déclaré le président délégué du Cian, Etienne Gros. Interviendront, entre autres, Mo Ibrahim, la secrétaire générale de la présidence du Togo, Sandra Ablamba Johnson, également présidente du Comité de pilotage de la Cellule Climat des Affaires (CCA), le ministre du Commerce du Gabon, des PME et de l’Industrie, Hughes Mbadinga Madiya; le Pdg d'Accor Sébastien Bazin; le Pdg de CFAO Richard Bielle; le président de l'Opinion Nicolas Beytout, le président du Cian, Alexandre Vilgrain.

Les conséquences de la pandémie sur le potentel de croissance

Pour éviter que les difficultés générées par la pandémie ne viennent obérer le formidable potentiel de croissance africain, il faut définir au plus vite les priorités de la relance économique du continent, fondée sur le secteur privé et les entreprises, pour soutenir son développement économique, en complémentarité et/ou en synergie, en se fondant sur les compétences et capacités du secteur privé français. Après une chute de son PIB en 2020, l'Afrique subsaharienne devrait connaître un rebond encourageant en cette année. La Banque mondiale (BM) prévoit 2,7 % de croissance en Afrique. Mais, au regard de la crise sanitaire et économique de 2020 et de l'accroissement de la population, l'extrême pauvreté a progressé, illustrant la première récession de la région depuis plus de deux décennies.

La renaissance économique africaine

Rien que sur la dernière décennie, l’investissement direct étranger a quintuplé en Afrique. Ce qui a été un signe majeur de la renaissance économique africaine. Les raisons : meilleure gouvernance, anticipation d’une croissance soutenable, meilleure qualité des facteurs de production, rendement plus élevé du capital, faculté de rapatrier ses profits…Des progrès avérés et authentifiés par les flux de fonds venus créer de l’activité en Afrique.

Le rapport du sénat français, « L'Afrique est notre avenir » était déjà convaincu qu'une partie de l'avenir de la France et de l'Europe est en Afrique. alors que cette dernière était présentée comme un continent perdu, aujourd'hui convoité et vu comme le prochain continent émergent. Il est temps de favoriser la croissance et l'influence des entreprises françaises qui ont parfois douté, quittant même le continent, en dépit de leurs nombreux atouts et notamment de leur connaissance, d'une certaine intimité avec un continent africain en pleine transformation qui par ailleurs exprime souvent une « demande de France ».