Elections 2023 en RDC : le Parlement européen pour « un processus électoral crédible»

Mardi 16 Mars 2021 - 16:28

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Tout en insistant sur la nécessité d’organiser les élections dans le délai constitutionnel, le Parlement européen appelle le gouvernement congolais « à garantir une sécurité durable dans l’est de la République ».

 

Dans un communiqué rendu public le 16 mars, le Parlement européen a dit tenir, selon sa résolution du 11 mars 2021, au caractère impératif de l’organisation des élections en 2023, en République démocratique du Congo (RDC).  « Le Parlement souligne qu’il importe d’organiser un processus électoral crédible en 2023 et de garantir une sécurité durable dans l’est de la République », peut-on lire dans ce communiqué.

Le Parlement européen se dit, par ailleurs, préoccupé de la corruption qui continue à sévir dans l’espace public et invite le gouvernement congolais à lutter contre cette dernière pour assainir les institutions publiques. « Le Parlement européen invite le gouvernement de la RDC à assurer une meilleure gouvernance à tous les niveaux de l’État et de la société, y compris les finances publiques et la lutte contre la corruption », a souligné ce document. Et d’indiquer que le Parlement européen attend du gouvernement congolais que « le mécanisme de sanctions de l’Union soit utilisé pour lutter contre la corruption ». Cette résolution sur laquelle se base ce communiqué, rappelle-t-on, avait principalement statué sur le meurtre, en février dernier, de l’ambassadeur italien en RDC, Luca Attanasio, son garde du corps et un chauffeur du Programme alimentaire mondial, dans une attaque dans l’est du pays, ainsi que la situation sécuritaire dans toute cette partie de la RDC.

La problématique sur le délai des élections attendues en 2023, indique-t-on, est soulevée au lendemain du communiqué des évêques qui, dans leur message du 1er mars, s’étaient montrés intransigeants à un éventuel glissement. Alors qu’une certaine opinion, qui s’appuie sur les déclarations des proches de Félix-Antoine Tshisekedi, accuse le pouvoir en place de vouloir « glisser », l’Union pour la démocratie et le progrès social, qui ne cache pas sa volonté de conserver le plus longtemps possible le pouvoir, écarte cette possibilité de glissement ou de la conservation du pouvoir par la fraude. Pour le parti de Félix Tshisekedi, en effet, « le chef de l’État, qui tient au respect du délai consacré par la Constitution n’a aucunement l’intention d’aller vers un glissement ».

Lucien Dianzenza

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