Présidentielle 2021 : l’OIF et l’UA plaident pour une élection apaisée

Samedi 20 Mars 2021 - 12:38

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En mission de travail en République du Congo dans le cadre de l’élection présidentielle du 21 mars, le conseiller spécial de la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) et le chef de la mission d’observation de l’Union africaine, Dileita Mohamed, ont respectivement échangé le 19 mars avec le président de la Commission nationale électorale indépendante (CNEI), Henri Bouka. 

A défaut de déployer une mission d’information sur le terrain, l’OIF a envoyé une mission politique de contact au Congo dans le cadre du scrutin du dimanche 21 mars. « Nous avons été dépêchés par la secrétaire générale de la Francophonie pour être à côté du peuple congolais pour cet exercice démocratique. Le temps était tellement court pour déployer une mission d’information et de contact,  je suis là comme mission politique de contact, nous sommes les yeux et les oreilles de la secrétaire générale, donc on pourra se rendre compte de ce qui se passe réellement », a expliqué le conseiller politique et diplomatique de Louise Mushikiwabo.   

Désiré Nyaruhirira s’est félicité du respect du chronogramme électoral par les autorités congolaises, notamment la CNEI qui l’a rassuré que toutes les dispositions ont été prises pour l'élection du 21 mars. « Le président de la commission électorale m’a aussi dit qu’ils sont prêts. Par exemple, à l’intérieur du pays, les bureaux de vote, tout le monde sont en place et je pense qu’en ma connaissance, cela va dans le sens de la Francophonie, dans le cadre de la déclaration de Bamako pour une élection présidentielle », s’est réjoui le Rwandais, demandant au peuple congolais d’aller voter dans la paix, le calme et la sérénité.

Les deux institutions travaillant ensemble depuis 2000, Désiré Nyaruhirira et Henri Bouka ont également abordé certaines questions liées à leur coopération. Pour le délégué de l’OIF, l’élection présidentielle qui est une grande étape dans cette coopération n’est pas une fin en soi en matière d’acquis démocratiques. D’où la nécessité de continuer à travailler avec la commission électorale et les ministères en charge des élections pour consolider les acquis démocratiques au Congo. Ceci dans le domaine de la formation et surtout par l’échange d’expériences avec les autres pays dans l’espace francophone.

A la tête de la mission d’observation de l’UA, Dileita Mohamed a salué, de son côté, les avancées enregistrées après la dernière élection présidentielle. « Ce n’est pas nouveau que j’arrive au Congo pour superviser l’élection présidentielle. J’étais là il y a cinq ans.  Par rapport à 2016, je suis en tout cas très heureux de voir que les choses ont beaucoup évolué, aujourd’hui nous sommes dans un autre environnement, dans une autre ambiance. Le président nous a fait le tour d’horizon des dispositions prises, nous sommes heureux de constater que le 21 mars le vote se déroule dans les bonnes conditions », a-t-il déclaré à la presse.

Selon lui, les assurances données par le président de la CNEI confortent bien le constat réalisé par les équipes se trouvant sur le terrain de la mission d’observation de l’UA qui séjournent au Congo depuis quelques jours. « En tout cas, nous sommes confiants, nous acheminons vers une élection apaisée, transparente. Nous aurons l’occasion de le dire, mais pour l’instant nous ne pouvons que remercier les autorités pour les dispositions prises pour que cette élection se passe dans les très bonnes conditions », a conclu l’ancien Premier ministre djiboutien, Dileita Mohamed.

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Henri Bouka remettant le recueil de textes juridiques à Désiré Nyaruhirira/Adiac

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