Projet Cab : le budget 2021 arrêté à 13 milliards FCFA

Mercredi 24 Mars 2021 - 12:30

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Le comité de pilotage du projet Central Africa backbone (Cab) a, lors de la première session tenue le 23 mars à Brazzaville, adopté le plan de travail et le budget exercice 2021 qui s'élève à 13 milliards FCFA.

« En 2020, il était prévu de dépenser 15 milliards FCFA. Au regard de la situation sanitaire liée au coronavirus, on a revu nos dépenses à la baisse, six milliards FCFA. Avec le budget qui vient d’être adopté, on espère finaliser les travaux arrêtés », a indiqué le coordonnateur du projet Cab, Michel Ngakala. Il s’agit de l’achèvement de plusieurs chantiers ayant connu des perturbations l’année dernière du fait de la pandémie de Covid-19, entre autres, les travaux de construction du réseau d’interconnexion en fibre optique Congo-Cameroun et Congo-RCA, puis la poursuite des études devant favoriser la construction du data center nation et bien d’autres chantiers en lice.

Présidant le comité de pilotage, le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo, s’est réjoui des résultats de l’exercice dernier auxquels est parvenu le projet…

Initialement prévue en juin 2021, la fin du projet Cab a été prorogée en fin 2022 à cause du ralentissement des activités liées au coronavirus. Financé par la Banque africaine de développement, le projet Cab est conçu pour relier les réseaux des télécommunications des pays de la Cémac et de la CEEAC, booster le développement des télécommunications en reliant les réseaux entre pays d’Afrique, augmenter l’effectivité de la connectivité au niveau régional, enfin réduire les coûts élevés d'Internet sur le climat des affaires dans la sous-région.

Rappelons que dans le cadre du projet Cab, le Congo et le Gabon avaient célébré en avril 2018 l’interconnexion entre les deux pays. « À partir d’aujourd’hui, nous n’aurons plus besoin d’emprunter des routes numériques internationales pour collaborer entre Etats frères. Les échanges digitaux vont fortement augmenter. La fracture numérique entre nos zones frontalières sera réduite et les populations profiteront d’un accès plus aisé au monde numérique, plus performant et moins cher. Cela, nous l’avons accompli ensemble et nous pouvons en être fiers », s’était réjoui Léon Juste Ibombo. 

Lopelle Mboussa Gassia

Légendes et crédits photo : 

Le ministre des Postes et des Télécommunications posant avec les membres du comité de pilotage

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