Grand barrage de la renaissance : aucune avancée significative après la réunion de Kinshasa

Mardi 6 Avril 2021 - 18:12

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La réunion interministérielle sur le grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) initiée par le chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, en sa qualité de président en exercice de l’Union africaine (UA), a clôturé ses travaux, le 6 avril, au Fleuve Congo hôtel à Kinshasa.

Pendant deux jours durant, les ministres représentant les trois pays concernés, en l'occurrence la République arabe d’Egypte, la République fédérale démocratique d’Ethiopie et la République du Soudan, se sont engagés à poursuivre les pourparlers tripartites au sujet du barrage de la renaissance. Il s’est agi principalement d’aplanir les divergences et de parvenir à un entendement commun concernant l’érection sur le Nil de ce méga projet censé ouvrir de nouvelles opportunités de coopération transfrontalière et régionale entre les Etats impliqués.

Conduits par la ministre d’Etat et ministre des Affaires étrangères de la RDC, Mme Tumba Nzenza, ces travaux ont laissé entrevoir le niveau d’engagement des parties ainsi que leur ferme volonté à trouver rapidement une solution mutuellement avantageuse sur cette épineuse question. Les ministres des affaires étrangères Sameh Hassan Shoukry, Demeke Mekonnen et Mariam Assadiq al Mahadi, ont représenté respectivement l’Egypte, l’Ethiopie ainsi que le Soudan à ce forum tandis que le président de la commission de l’UA, Moussa  Faki Mahamat, s’est fait représenter par son commissaire aux affaires politiques, paix et sécurité, Bankole Adeoye.     

Le communiqué conjoint ayant sanctionné les travaux ne fournit cependant aucun détail sur les discussions, se contentant de relayer le satisfécit des participants qui, d’après la même source, ont exprimé leur profonde gratitude au leadership actuel de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo tout en remerciant le peuple congolais pour son hospitalité. Avec le Forum de Kinshasa, un nouveau départ vient d’être pris dans la dynamique de résolution de la problématique posée par GERD avec, à la clé, de nouveaux acquis à consolider et de nouvelles étapes à franchir en perspective d’un accord qui se fait encore désirer.

D'une hauteur de 145 mètres et d'une capacité de 74 milliards de mètres cubes d'eau, le grand barrage de la renaissance que construit l'Éthiopie est appelé, d’après les experts, à devenir l’un de plus grands barrages hydroélectriques en Afrique.

Alain Diasso

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