Institut Confucius : une vingtaine de formateurs congolais à l’école d’enseignement de la langue chinoise

Mardi 13 Avril 2021 - 17:15

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Un séminaire d’évaluation de l’enseignement de la langue chinoise se tient à l’Institut Confucius de l’Université Marien-Ngouabi de Brazzaville. Son but de est d’améliorer la qualité d'enseignement de la langue chinoise dans les collèges, lycées et universités du Congo.

Si pendant les années antérieures les enseignements chinois se faisaient le plus souvent à travers une formation théorique, cette fois-ci elle devient pratique. Chaque enseignant donne un cours en trente minutes et les autres collègues font des commentaires pour voir ce qui est bon, ce qui est à améliorer. Dès lors, les échanges mutuels peuvent faire progresser le niveau d’enseignement de chacun, a indiqué le directeur de l’Institut Confucius (pour la Chine), Wang Yong Kang. Chacun observe les autres et chacun est observé par les autres. « Je pense que chaque enseignant doit réfléchir sur sa propre technique d'enseignement, et sur sa propre connaissance de la langue chinoise. Car apprendre la langue chinoise pour les jeunes, c’est très important. Cela est d'autant important que l’avenir appartient aux jeunes et la langue importante pour mieux se comprendre et coopérer », a déclaré Wang Yong Kang.

Intervenant au cours de ce séminaire, l’attaché culturel de l’ambassade de la République populaire de Chine en République du Congo, Yang Tong, a d’abord salué tous les enseignants congolais de la langue chinoise parce qu’ils jouent un rôle très important dans les échanges culturels amicaux entre le Congo et la Chine en permettant au peuple congolais de mieux comprendre la Chine à travers la langue chinoise qu’ils enseignent. « Je me félicite de cette initiative de séminaire, qui est innovante et interactive. Il s’agit d’une plate-forme réservée aux confrères et aux consœurs dans le métier pour partager et échanger. Ici, on ne s’arrêtera pas au niveau théorique, parce que tous les enseignants peuvent faire une démonstration avant de revoir des commentaires et des feed-back de leurs collègues et de locuteurs natifs du chinois pour identifier leurs qualités et défauts, afin de progresser et de s’améliorer », a-t-il déclaré en substance.

Pour le directeur de l’Institut Confucius (pour le Congo) Antoine Ngakosso, l’objectif visé dans tout cela, c’est d’essayer d’améliorer la qualité d’enseignement en langue chinoise. C’est ainsi qu’une vingtaine d’enseignants repartis dans des écoles à Brazzaville suivent cette formation qui va durer deux jours, notamment le samedi 10 et samedi 17 avril pour ce qui concerne Brazzaville, puis le samedi 24 avril pour Pointe-Noire.

« Je crois que chaque année il faut organiser ce genre de séminaire, parce que nous devons veiller à la qualité de l’enseignement chinois ici au Congo. C’est d’ailleurs l’une des missions de l’Institut Confucius ici, au Congo, et nous ne devons pas déroger à cette mission. Parce que quand les apprenants viennent et sentent que la formation est bâclée, l’engouement baisse. D’où, il faut vérifier à la source si les enseignants dispensent les cours comme il se doit », a fait savoir Antoine Ngakosso.

Notons que l’Institut Confucius de l’Université Marien-Ngouabi de Brazzaville compte à ce jour environ deux cents apprenants inscrits. L’engouement a baissé à cause de la pandémie de Covid-19 causant un grand coût aux cours en présentiel. En dépit des applications développées par la direction pour les cours en ligne, les apprenants ne sont pas trop outillés pour ce genre de technologie. Autres faits, chaque année la Chine envoyait des enseignants qui viennent au Congo pour dispenser les cours. Cela a été stoppé net parce qu’il n’y a plus de voyages. A Pointe-Noire par exemple, il n’y a plus d’enseignants chinois. La direction de l’Institut Confucius espère que d’ici au mois de septembre il n'y aura plus ni enseignants et ni apprenants.         

Bruno Okokana

Légendes et crédits photo : 

Photo 1 : l’attaché culturel auprès de l’ambassade de Chine au Congo prononçant son mot de circonstance (crédit photo/ DR) Photo 2 : les enseignants de la langue chinoise lors du séminaire (crédit photo/ DR)

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