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Et la majorité …

Mardi 1 Juin 2021 - 20:49

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En complément de ce que nous avons écrit ici même, hier, à propos de l’opposition il convient de souligner que la majorité présidentielle va devoir, quant à elle, accompagner et soutenir fermement le gouvernement dans la concrétisation du programme sur lequel Denis Sassou N’Guesso s’est fait élire le 21 mars dernier. Une tâche qui sera plus difficile que ne l’imagine l’opinion publique en raison de l’importance des missions que le président de la République lui a assignées tout au long de sa campagne électorale et que le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, détaillera dans son prochain discours devant les députés à l’Assemblée nationale.

 

Au-delà des avancées qui devront être faites par l’Exécutif dans les domaines précisés par le chef de l’Etat – en particulier la lutte contre les antivaleurs, la consolidation de la sécurité intérieure, la mise en valeur des terres agricoles, la formation des nouvelles générations – ce qui va se jouer dans les douze mois à venir sera, en effet, la reconduction de la majorité parlementaire actuelle et donc le maintien au pouvoir du gouvernement qui vient d’être formé. Un enjeu majeur pour le Premier ministre, bien sûr, mais aussi pour le Parti congolais du travail que son secrétaire général, Pierre Mousssa, qui a joué un rôle clé dans la conduite de la campagne électorale, s’emploie dès à présent à relever en mobilisant les militants sur toute l’étendue du territoire national.

 

Considérant à juste titre que le gouvernement ne pourra mener à bien la mission qui lui est de nouveau confiée par le président de la République que si les élections législatives et locales de 2022 confirment la place éminente qu’elle occupe sur la scène politique congolaise, la majorité va devoir prouver son dynamisme, sa compétence, sa volonté de traduire en actes les engagements pris par Denis Sassou N’Guesso. Et ce ne sera pas facile dans le contexte de crise économique que nous vivons avec, d’une part, la lutte contre la pandémie du coronavirus et, d’autre part, les problèmes financiers qu’il va falloir résoudre, en tête desquels figure la réduction significative de la dette publique qui elle-même rendra possible l’accord en négociation avec le Fonds monétaire international dont dépend la relance de l’économie nationale et donc le progrès social.

 

Conclusion de tout ceci : loin de se réduire le débat politique va s’intensifier à l’échelle nationale dans les semaines et les mois à venir. S’il se déroule, comme tout le laisse prévoir, dans un climat apaisé il permettra à la nation congolaise de mieux préparer son avenir et de mieux explorer les voies qui mènent au progrès. Nul ne saurait s’en plaindre !

Les Dépêches de Brazzaville

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