Gouvernance: la société civile décrypte le programme d’action du gouvernement

Jeudi 24 Juin 2021 - 13:13

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À la suite du discours de présentation du programme d’action du gouvernement par le nouveau Premier ministre Anatole Collinet Makosso, Dimitri M’Foumou-Titi, président de ADRNS(Association développement relations nord-sud), salue le caractère « visionnaire » des perspectives des cinq ans à venir. Au risque même de fâcher la communauté des Congolais de l’étranger

Dimitri M'Foumou-Titi, président ADRNSTout d’abord, le président de ADRNS pense que le choix du président Denis Sassou N’Guesso sur son nouveau Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, est le bon choix. Il a choisi un homme de terrain, un universitaire engagé qui travaille depuis 2011 dans le cercle du chef de l’État réélu.

Pour lui, le nouveau locataire de la Primature a déjà une forte expérience gouvernementale. Il a successivement occupé des fonctions ministérielles dans la Jeunesse et l’instruction civique jusqu’en 2016. Puis, à compter de cette date et jusqu’à sa nomination, le 12 mai dernier, au poste de Premier ministre, il a été chargé de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation. C’est un fidèle que le président Sassou a choisi pour apporter des solutions adéquates et une nouvelle dynamique aux nombreux problèmes que traverse le pays.

De la substance du discours, Dimitri M’Foumou-Titi argumente en rappelant que tous les pays ont vu leurs économies freinées par la Covid-19. Le Congo n’a pas échappé à cette pandémie. Mais, cela ne saurait occulter les difficultés économiques de notre pays. Après sa nouvelle élection, le président Denis Sassou N’Guesso a nommé un Homme de dossiers qui hérite d’un chantier où il doit être à l’œuvre sans tarder pour la relance de l’économie et, surtout, pour renouer les négociations avec ses partenaires, dont le FMI (Fonds monétaire international).

Le Premier ministre a une mission bien établie. Il doit surmonter la crise économique et financière qui frappe le pays, dont les priorités sont largement définies. Le Congo doit pouvoir compter sur ses forces endogènes. Pour cela, le nouveau gouvernement doit prioriser la création des PME et le développement des économies locales pour l’emploi et la création des richesses. Il est aussi indispensable que le Congo développe les infrastructures pour faciliter le transport entre différentes régions.

Il a conscience de l’important chantier qui va s’ouvrir. Les axes de développement sont nombreux. Les Petites et moyennes entreprises (PME) doivent pouvoir répondre aux attentes pour l’après Covid-19. Car, il faut le rappeler, nous sommes sur le chemin d’un autre mode de développement qui s’inscrit sur une nouvelle période. Plus rien ne sera comme avant. L’après pandémie comporte, certes, des inconnues. Mais il nous revient, à nous, de savoir anticiper nos actions prévisionnelles pour le moyen et long terme. Ainsi, Anatole Collinet Makosso devra discuter avec nos partenaires pour trouver des fonds qui puissent relancer notre économie, trop dépendante actuellement de la ressource quasi unique des recettes pétrolières. Cette tendance doit pouvoir s’inverser dans les quatre prochaines années. La priorité doit être accordée à la création d’entreprises qui créent de la richesse. Pour cela, nous avons, entre autres, une agriculture qui est en mesure d’apporter de façon évidente des solutions pour répondre à certaines nos attentes.

Mais nous devons aussi tenir compte des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) qui nous engagent. Ceux-ci reposent essentiellement sur les domaines qui nous préoccupent : l’éradication de la pauvreté; l’éducatio; la santé; la réduction de la mortalité infantile; la préservation de l’environnement; la promotion de l’égalité des sexes;  la lutte contre toutes les pandémies etc.

Pour atteindre ces objectifs, où les attentes de la part des congolais sont nombreuses, Anatole Collinet Makosso a du pain sur la planche. Cet universitaire engagé et patriote dispose d’une équipe qui possède une feuille de route à respecter. Car, encore une fois, les choses ne seront plus comme avant. Le Président Denis Sassou N’Guesso veille au grain. Il veut transformer le Congo en un vaste chantier pour atteindre ces OMD. Il a choisi l’homme qu’il faut et au bon moment. Et pour marquer l’histoire de son pays, le nouveau Premier ministre est l’homme de la situation. Il veillera à son tour ou en même temps à la mise en chantier des projets. Il aura une oreille attentive sur ses ministres et les équipes engagées.

En ce qui nous concerne, depuis l’étranger, nous adhérons au projet ambitieux du Premier ministre. Nous estimons au sein de ADRNS qu’il répond aux attentes de tous les Congolais sans exception. Sur son invitation, nous devons adhérer et participer, de manière active, à ce vaste chantier qui nous engage tous en constituant une équipe soudée.

Cette donne est une reconnaissance de la diaspora qui dispose d’un vivier de ressources humaines riches et variées. Elle est composée de femmes et d’hommes très créatifs.

Depuis le début de l’année, nous avons mis en place « Connecting days », un concept qui participe, en présentiel et distanciel, à la mise en lumière des pays africains. C’est l’occasion de trouver les synergies entre les Congolais de l’étranger et ceux qui sont restés au pays.

Marie Alfred Ngoma

Légendes et crédits photo : 

Photo : Dimitri M'Foumou-Titi, président ADRNS

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