Francophonie : Tima Ouamba nommé suppléant de la commission Documentaires

Vendredi 30 Juillet 2021 - 14:30

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La note de nomination du réalisateur-producteur et romancier congolais, Tima Ouamba, comme suppléant de la commission « Documentaires/ Séries » du Fonds image de la Francophonie (FIF) pour une période de deux ans, a été signée par la directrice de la langue française et de la diversité des cultures francophones, Nivine Khaked.

C’est au nom de la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), Louise Mushikiwabo, et sur proposition de Pierre Barrot, spécialiste de programme chargé de l’audiovisuel et du projet CLAP ACP à l’OIF que Nivine Khaked a signé la note de nomination de Tima Ouamba. Aussi, dans le cas où un membre de plein droit de la commission serait empêché de prendre part à une session, Tima Ouamba pourrait être appelé à le remplacer pour la durée de cette session, allant de la réception des dossiers à la fin de la réunion de la commission, indique la lettre de nomination.

Pour le réalisateur et producteur congolais, cette nomination est un honneur pour son pays car, cela fait près d'une dizaine d'années que le Congo n’a jamais été sollicité par le FIF. C’est aussi une belle reconnaissance pour les efforts qu’il a fournis depuis plusieurs années.

Tima Ouamba a déjà bénéficié d’une aide financière de ce fonds en 2008-2009, pour la réalisation de sa série télévisée, "Lieutenant Delarumba". Actuellement, Tima Ouamba est accompagné par l’OIF et Clap ACP, l'Union européenne pour son nouveau projet de série télévisée : « Les chutes de la Loufoulakari », un Thriller/ policier de 8X52 minutes pour lequel il a également sollicité un appui local auprès des institutions publiques et privées dont la télévision nationale congolaise par l’intermédiaire du ministère de la Communication et des Médias.

Le réalisateur congolais s’est tout de même plaint du fait que près de dix ans après la série télévisée "Lieutenant Delarumba", parce que les institutions publiques et privées ne soutiennent pas le cinéma et l’audiovisuel au Congo. « Je peux comprendre la frilosité des institutions privées, compte tenu de la crise économique qui frappe le Congo depuis 2017. Mais je ne peux pas trouver d’excuses pour les télévisions locales, car elles ne participent pas à la création d’une industrie cinématographique et audiovisuelle dans notre pays. Les institutions internationales sont prêtes à soutenir la création congolaise, pour peu que nous montrions nous-mêmes de l’intérêt pour notre culture et sa diversité », a déclaré le réalisateur congolais.

C’est quoi le Fonds image de la Francophonie ?

L’OIF agit depuis les années 80 pour le cinéma et l’audiovisuel, en particulier dans ses pays membres d’Afrique, Asie, Caraïbes, Moyen-Orient et Pacifique. Le fonds image de la Francophonie soutient le développement, la production ou la postproduction de films et séries (fiction, animation, documentaire) dans les pays membres de l’OIF du Sud « dits à revenus faibles ou intermédiaires » dont la liste est mise à jour régulièrement.

Le Fonds est doté d’environ un million d’euros, alloué par l’OIF. Il peut être abondé par d’autres bailleurs, comme c’est le cas depuis 2020 du Fonds européen de développement dans le cadre de l’action CLAP ACP, qui permet de tripler le montant d’aide et de bénéficier en plus d’avantages non financiers.

La dotation du Fonds est répartie à parts égales entre deux commissions « Cinéma- Fiction » d’une part et « Documentaires/ Séries » d’autre part dont chacune se réunit deux fois par an, soit quatre sessions par an. A ces financements s’ajoutent des dispositifs d’aide au développement de projets (aides à l’écriture ou à la réécriture de scénarios, rencontres de coproduction, etc.) que l’OIF soutient ou met en œuvre par ailleurs.

Notons qu'une copie de cette nomination a été envoyée au représentant personnel du chef de l’État au  Conseil permanent de la Francophonie, ambassadeur de la République du Congo en France, Rodolphe Adada, ainsi qu’au correspondant national auprès de l’OIF, directeur en charge de la francophonie, Prosper Okili, et au directeur du bureau régional de l’OIF pour l’Afrique centrale (Libreville), Fademba Madakome Waguena.

Bruno Okokana

Légendes et crédits photo : 

Photo : le réalisateur et producteur congolais Tima Ouamba (crédit photo/ DR)

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