TIC : revue des travaux du centre africain de l'intelligence artificielle

Lundi 2 Août 2021 - 17:45

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo, a ouvert le 2 août à Brazzaville un atelier de revue à mi-parcours de la mise en place du centre africain de recherche sur l’intelligence artificielle (IA). L’atelier permettra d’évaluer les efforts réalisés avec le groupe de travail instauré par la Commission économique pour l’Afrique (CEA). 

Le ministre Léon juste Ibombo a signifié que la tenue dudit atelier était l’occasion d’un fructueux échange qui devrait donner lieu à un examen des arguments pour accélérer la mise en place du centre africain de recherche sur l’intelligence artificielle (Caria). Ce centre, a-t-il dit, consiste à mettre en œuvre un certain nombre de techniques, développant des programmes informatiques complexes capables de permettre aux machines d’imiter une forme d’intelligence humaine.

« Il appartient aux experts que vous êtes d’examiner les progrès réalisés conformément aux objectifs assignés et de   formuler une feuille de route claire pour un démarrage rapide des activités. Aussi, nous devons, ensemble, travailler sans désemparer pour opérationnaliser ce centre qui sera au service de notre jeunesse, de nos entreprises, de nos administrations et de nos sociétés civiles », a déclaré le ministre Ibombo.

De son côté, Jean Paul Adam, représentant de la CEA, a estimé que l’intelligence artificielle est porteuse de progrès technologiques qui pourraient avoir des répercussions sociales et industrielles majeures. Selon lui, cette technologie a le potentiel d'apporter une myriade de changements positifs dans plusieurs secteurs (la santé, la finance, les transports, la logistique, l'éducation, le secteur de l'énergie, les services gouvernementaux).

« Le potentiel que représente l’intelligence artificielle est d’une importance capitale dans la transformation socio-économique du monde en général et de l’Afrique en particulier. Selon les statistiques, en fin 2021, l’intelligence artificielle générera près de 16 milliards de dollars et créera plus de 2,3 millions de nouveaux emplois. Il est donc impératif et urgent que l’Afrique puisse se doter des centres de recherche compétitifs pour développer l’intelligence artificielle », a déclaré le Pr Ange Antoine Abena, président de l’université Denis-Sassou-N'Guesso.

Pour sa part, la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Edith Delphine Emmanuel a fait savoir que la mise en place de ce centre, avec l’appui de la CEA, était de bon augure car, il permettra au Congo de participer à la valorisation de l’intelligence artificielle.

« Ce centre contribuera, d’une part, à l’amélioration de la situation de la recherche fondamentale et appliquée en Afrique, les chercheurs africains ne représentant, d’après certaines statistiques, que moins de 3% de l’ensemble des chercheurs et d'autre part, servira de levier à une meilleure représentativité des femmes chercheurs dans notre continent », a-t-elle affirmé.

Notons que pendant cinq jours, les experts présenteront l’état d’avancement des travaux de mise en œuvre du centre et s’accorderont sur les perspectives de lancer le premier cours en ligne du centre dès le premier trimestre 2022 en attendant la construction des locaux par le gouvernement.

Gloria Imelda Lossele

Légendes et crédits photo : 

1- Les officiels à l’ouverture de l’atelier/ Adiac 2- Une vue des participants/ Adiac

Notification: 

Non