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Vendredi 24 Septembre 2021 - 15:12

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° Le barrage de Kandadji sur le fleuve Niger dans l'extrême ouest du pays en pleine zone des "trois frontières" (aux confins du Niger, Mali et Burkina) pourrait voir le jour en 2025. La première pierre avait été posée en 2008 sous la présidence de Mamadou Tandja. Les travaux sont désormais opérés par l'entreprise chinoise Gezhouba Group Company Limited. Ce projet pharaonique de 740 milliards de francs CFA avec une digue de 28 m de haut et 8,5 km de long aura une capacité de retenue de 1,5 milliard de mètres cube. Il vise à régler le problème de l'insécurité alimentaire au Niger avec la valorisation de 45 000 hectares de terres qui permettront de produire 400 000 tonnes de riz, maïs et produits maraîchers. La centrale de 130 mégawatts permettra au pays de s'affranchir de sa dépendance énergétique du Nigeria voisin. Le barrage régulera également le Niger, troisième fleuve du continent qui traverse le pays sur 550 km et qui alterne entre baisse de son débit en raison de la pression démographique notamment et crues mortelles chaque année. Outre la Banque mondiale, la Banque africaine de développement, la Banque islamique de développement et l'Agence française de développement financent également Kandadji. 

° La Banque centrale chinoise a jugé vendredi que toutes les transactions en cryptomonnaies étaient illégales. Les valeurs des cryptomonnaies, dont le bitcoin, ont massivement fluctué au cours de l'année écoulée en partie en raison de la réglementation en Chine qui cherche à empêcher la spéculation et le blanchiment d'argent. Sa décision interdit toutes les activités financières impliquant des cryptomonnaies telles que le commerce de monnaies virtuelles, la vente de jetons, les transactions impliquant des dérivés de devises virtuelles et les "collectes de fonds illégales". Au cours des dernières années, "le commerce et la spéculation autour du bitcoin et d'autres monnaies virtuelles se sont généralisés, perturbant l'ordre économique et financier, donnant lieu à du blanchiment d'argent, des collectes de fonds illégales, de la fraude, des systèmes pyramidaux et d'autres activités illégales et criminelles", a dénoncé la Banque centrale. En juin, des responsables chinois avaient fait état de l'arrestation de plus de mille personnes soupçonnées d'avoir utilisé des ressources tirées de la criminalité pour acheter des cryptomonnaies.

D'après AFP

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