Santé : les desidarata des pharmaciens portés à la connaissance de la vice-ministre

Jeudi 14 Octobre 2021 - 16:44

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La problématique des médicaments contrefaits en circulation et l’illégalité dans le processus d’autorisation des officines pharmaceutiques en République démocratique du Congo (RDC) ont fait l’objet d’un entretien entre la vice-ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention, Véronique Kilumba Nkulu, et la nouvelle équipe dirigeante du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens de la RDC (CNOP), le 13 octobre, à l’Hôtel du gouvernement.

 

 

Conduit par son président, le pharmacien Panzu Glorry, le nouveau Conseil des pharmaciens de la RDC est venu présenter ses civilités et signifier à l’autorité de tutelle la mission que l’Etat congolais lui a confiée, à savoir défendre l’honneur de la profession.

L’occasion était également propice pour la corporation d’exprimer ses désidérata auprès de la vice-ministre de la Santé par rapport à la confusion que  certaines autorités entretiennent, en  autorisant abusivement l’ouverture de pharmacies aux tierces personnes. « Nous avons fait un constat amer que le  ministère de l’Intérieur, à travers ses services, s’est substitué au ministère de la Santé en autorisant l’ouverture des pharmacies à travers la RDC. Il ne  faudrait pas qu’une autorité incompétente puisse s’immiscer  dans les affaires de la santé», a fustigé le président du CNOP.

A en croire le pharmacien Panzu, le texte définit clairement que  seul le ministre de la Santé a dans ses attributions la compétence d’autoriser l'ouverture d’une pharmacie sur le sol congolais. «Tout le monde doit se conformer, à l’exception de personne. A part le ministère de la Santé, tous ceux qui accordent des documents d’ouverture aux tenanciers des officines sont dans l’illégalité et sont en position d’infraction. Ils ont ni qualité ni compétence d’attribuer l’autorisation.  Il s’agit d’un  exercice frauduleux et de l’atteinte à la sûreté de l’Etat. Voilà ce que  nous avons expliqué à la vice-ministre de la Santé. Ces services parallèles bafouent l’autorité que le président de la République a établi par ordonnance pour faire ce travail », a-t-il déclaré.

Le nouveau bureau du Conseil des pharmaciens a rassuré  le ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévention de son accompagnement pour l’aider à atteindre son objectif de garantir la santé de la population par des décisions qui seront prises très prochainement.

Blandine Lusimana

Légendes et crédits photo : 

La vice-ministre de la Santé avec les pharmaciens

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