Covid-19 : le Sénat relève les insuffisances du Centre d’opération d’urgence de santé publique

Samedi 16 Octobre 2021 - 16:14

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Dans la foulée des débats sur la covid-19 le 13 octobre, la chambre haute du Parlement a invité le gouvernement à porter une attention particulière au Centre d’opération d’urgence de santé publique dont les conditions de travail sont déplorables.

Quelques sénateurs ont exprimé leur inquiétude du fait que le Centre d’opération d’urgence de santé publique, le seul jusque-là qui pratique des tests de covid-19 en dehors du Laboratoire national, ne reçoit que cinquante intrants pour une grande ville comme Brazzaville.

« Avec cinquante intrants par jour, qu’est- ce qu’on peut faire dans une ville aussi importante que Brazzaville ? C’est pour cela que je demande au gouvernement, qui a beaucoup fait et qui continue à travailler, de ne pas baisser les bras et faire de sorte qu’il y ait beaucoup d’intrants pour qu’on arrive à mieux maîtriser la pandémie. Je souhaite qu’une attention particulière soit portée vers ce centre qui essaie encore de fonctionner dans la recherche du virus », a souligné Gabriel Zambila.

Il a même invité le ministre de la Santé à s’y rendre pour constater l’état dans lequel se trouve aujourd’hui ce centre, une structure que le président du Sénat a récemment visitée.

S’agissant toujours de ces structures, le président du Sénat, Pierre Ngolo, a évoqué le cas de la clinique municipale Albert-Leyono qui bénéficie pourtant d’un certain traitement mais qui malheureusement ne répond pas aux besoins des malades.

« Leyono qui est un centre spécialisé ne dispose pas de matériel adéquat pour vérifier même les poumons atteints d’une infection.  Il y a des efforts à faire au niveau de la sensibilisation par rapport à la discipline à observer au niveau de ces structures », a indiqué le président du Sénat.

 Rappelons qu’avant la mise en place du Centre d'opération d'urgence de santé publique, il y avait des centres au niveau des quartiers qui sont malheureusement fermés faute d’intrants, d’arriérés et des indemnités des travailleurs.  

                                                                

 

 

 

Jean Jacques Koubemba

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