Amendement de Kigali au protocole de Montréal: la communauté diplomatique au Rwanda invitée à célébrer le 5e anniversaire

Lundi 18 Octobre 2021 - 13:17

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

À l’approche de la COP26 de Glasgow, en Ecosse, le monde se mobilise pour démontrer les engagements tangibles visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à renforcer la résilience aux impacts du changement climatique.

Photo de groupe de la  Communauté diplomatique lors de la célébration en octobre 2021 du 5e anniversaire de l’amendement de Kigali au protocole de Montréal Le gouvernement rwandais, représenté par son ministre de l’Environnement, Jeanne d’Arc Mujawamariya, a célébré, le 15 octobre, au Centre des conférences de Kigali, le 5e anniversaire de l’amendement de Kigali adopté au Rwanda dans un grand esprit de multilatéralisme.

Organisé sur le thème « Gardez-nous notre nourriture et nos vaccins au frais », l’événement s’est déroulé autour d’un petit déjeuner, auquel le corps diplomatique accrédité au Rwanda a été convié, pour célébrer les réalisations accomplies à ce jour dans la mise en œuvre de l’amendement de Kigali, et ce, à exactement deux semaines de la COP26 qui se tiendra du 1er au 12 novembre, sous l’égide des Nations unies à Glasgow.

Il faut rappeler qu’en 1994, l’Assemblée générale de l'ONU avait proclamé le 16 septembre comme Journée internationale pour la préservation de la couche d’ozone, en commémoration de la date de signature de l’Accord de Montréal sur la réduction des substances qui appauvrissent cette couche, exigeant de contrôler la production et la consommation mondiales de ces substances, avec l’objectif ultime de leur élimination grâce aux développements de la science et de la technologie.

D’ailleurs, aujourd’hui, le protocole de Montréal, complété par l’amendement de Kigali, est considéré comme l’un des accords sur l’environnement le mieux réussi, avec un effort mondial uni pour éliminer progressivement lesdites substances appauvrissant la couche d’ozone et protégeant la santé humaine, les économies et les écosystèmes.

La célébration du 5e anniversaire a été marquée par plusieurs activités, dont deux principales allocutions prononcées par la représentante du gouvernement du Rwanda, Jeanne d’Arc Mujawamariya, et par le doyen du corps diplomatique accrédité au Rwanda, Guy Nestor Itoua, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Congo auprès de la République du Rwanda.

De leurs interventions sont clairement ressorties une reconnaissance du succès de l'amendement à ce jour et une réaffirmation des autorités à l’attachement au multilatéralisme pour relever les défis environnementaux. Assurément, ce protocole de Montréal a toujours inspiré les décideurs, les écologistes et les militants parce que, exprimé en termes simples, « il a fonctionné », ont-ils souligné.

La communauté internationale l’a adopté pour réduire la production et la consommation de HFC de plus de 80 % au cours des trente prochaines années. Avec le potentiel d'éviter jusqu'à 0,4 degré Celsius de réchauffement d'ici à la fin du siècle, il s’avère un outil important pour atteindre les objectifs de l'Accord de Paris et éviter un changement climatique catastrophique.

« C'est cette culture de collaboration, de confiance et de respect que nous devons emporter avec nous à la COP26, à Glasgow», a précisé Jeanne d’Arc Mujawamariya, soucieuse d’assurer la protection et la gestion durable de l'environnement. Et de poursuivre : « Inspirons-nous de l'amendement de Kigali et du protocole de Montréal, puis saisissons l'opportunité de Glasgow en tenant la promesse de l'Accord de Paris ».

Pour le doyen du corps diplomatique, ce 5e anniversaire pourrait être comparé à celui d’un enfant du même âge, temps requis pour un enfant bien élevé, dans un environnement sain, consommant de la nourriture saine, jouissant d’une bonne santé et prêt à aborder le début de sa scolarité dans les meilleures conditions. « Point besoin de rappel, mais vous conviendrez avec moi que le choix de Kigali pour la signature de cet amendement additionnel au protocole de Montréal ne s’est pas fait au hasard », a-t-il expliqué. Et de confier que les bonnes pratiques de Kigali et du Rwanda en matière de protection de l’environnement sont plus que légendaires, avec des résultats probants sur le terrain : des résultats affichés sur tous les tableaux de mérite, tant sur le plan continental que mondial.

Le diplomate congolais a, par ailleurs, saisi cette occasion de féliciter les autorités rwandaises pour leur gestion clairvoyante de la crise sanitaire liée à la covid-19. Terminant son propos, il lui a tenu à cœur de réitérer, ainsi qu’au nom de tous les diplomates, sa profonde gratitude à l’égard du président Paul Kagamé pour ses nobles campagnes en faveur de la protection de l’environnement.

Marie Alfred Ngoma

Légendes et crédits photo : 

Photo de groupe de la communauté diplomatique lors de la célébration du 5e anniversaire de l’amendement de Kigali au protocole de Montréal

Notification: 

Non