Kinshasa : ouverture du colloque panafricain sur l’albinisme

L'activité a connu la présence de plusieurs personnalités venues de partout en Afrique pour sensibiliser sur l'albinisme, cette maladie non contagieuse mais plutôt héréditaire considérée par les scientifiques comme incurable, car n'ayant aucun traitement jusqu'à ce jour. Plusieurs intervenants ont défilé sur la tribune pour présenter la situation sociale que vivent les personnes atteintes d'albinisme en Afrique. Bintou Keïta, patronne de la Monusco, a invité l'Union africaine à développer une sensibilisation scientifique sur l'albinisme pour contrer le mythe qui le déshumanise et perpétue les violations des droits humains.

Prenant la parole, le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, en sa qualité de président en exercice de l'Union africaine, a réitéré son attachement aux valeurs de droits de l'homme et s’est joint aux efforts de tous ceux qui luttent contre toute forme de discrimination.

Sur le même ton, il a invité l'ensemble des corps spécialisés (cabinet d'avocats, ONG, institutions et tant d'autres secteurs de la vie nationale) à déployer des actions concrètes visant à embaucher, recruter et offrir des stages aux personnes atteintes d'albinisme. « C’est en les recrutant davantage qu'il y aura leur présence dans toutes les couches de la société », a fait observer le président de la République.  Il a terminé son adresse en exhortant l'ensemble des personnes vulnérables partout en Afrique et en République démocratique du Congo en particulier à plus de conscience et de responsabilité indépendamment de leur statut social.

Une photo de famille entre le chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, les acteurs de la société civile et l’ensemble des participants, a sanctionné cette cérémonie marquant le lancement de ce colloque panafricain sur l’albinisme.