Tracasseries routières : les transporteurs annoncent une grève radicale

Mardi 23 Novembre 2021 - 16:40

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L’opération "Kinshasa sans taxis et taxis-bus", prévue pour trois jours,  exprime leur ras-le-bol face aux tracasseries dans les différentes artères de la ville-province.

Les chauffeurs de taxis et taxis-bus de la ville-province de Kinshasa, en colère, se sont dits déterminés à lutter contre les tracasseries routières.  Ils ont décidé d’entamer une grève radicale à partir du 29 novembre.

Selon l’information donnée par des sources proches de cette corporation, « il n’y aura pas de taxis et taxis-bus dans les rues de Kinshasa pendant trois jours ». L’opération Kinshasa sans taxis et taxis-bus sera, selon cette programmation, appliquée  du 29 novembre au 1er décembre, en vue de donner une leçon aux autorités de la ville, qui laissent leurs services causer des tracasseries aux usagers de la route. « Nous sommes en insécurité dans notre propre pays. C’est tout le monde qui est contrôleur. Cette situation est facilitée par l’hôtel de ville de Kinshasa qui distribue des ordres de mission en désordre. Vous avez même des personnes en tenue civile qui nous arrêtent à longueur des journées », ont-il fait savoir.

Il est, en effet, rappelé que dans une correspondance signée par le président national et secrétaire général de leur association, ces chauffeurs de taxis œuvrant dans la ville de Kinshasa ont fait part au gouverneur Ngobila de leur déception à la suite de la prolongation de la mission sur le terrain des agents de la Division urbaine de transports par le ministre provincial chargé de ce secteur, sans prendre en compte leur dernier mémo du 29 octobre 2021. Dans ce document, ces derniers avaient clairement exprimé leurs principales préoccupations à la suite de la résurgence des tracasseries routières. Selon eux, ces tracasseries sont essentiellement l’œuvre des agents du service des transports véreux et leurs complices.

Pour ces chauffeurs, il était urgent pour le gouvernement provincial d’engager un dialogue avec les associations ayant une force et emprise significative sur le terrain. « A ce jour, sans y réserver une moindre suite, ni initier un quelconque dialogue pour faire régner la sérénité sur la route, les chauffeurs de taxis sont désagréablement surpris et pris de cours par un autre ordre de mission du ministre provincial  chargé des transports, pour une durée d’un mois, encore que sur le terrain, il s’agit de mêmes agents, surtout véreux », ont-il déploré.

Lucien Dianzenza

Légendes et crédits photo : 

La population et les moyens de transport à un arrêt de bus/DR

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