Mannequinat : Annie-Michèle académy bientôt implantée à Brazzaville

Mardi 30 Novembre 2021 - 16:00

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La construction d’Annie-Michèle académy (AMA) est la volonté d’Annie Michèle Dinga-Ote, une Congolaise basée en Suisse, depuis plus de trente ans. Premier mannequin noir à avoir fait les podiums de ce pays, qui l’a adopté au début des années 1990, Annie Michèle souhaite profiter de son réseau professionnel pour valoriser le métier sur le plan national et promouvoir son pays d’origine sur les scènes internationales.

En séjour à Brazzaville, après plus de vingt ans d’absence, Annie Michèle est non seulement ravie de retrouver les siens et de profiter de l’air frais qui souffle dans les rues de la capitale congolaise, mais elle a surtout à cœur de nouer des partenariats décisifs pour ouvrir officiellement AMA, en fin d’année prochaine. Cette école de formation se veut une plateforme qui permettra aux mannequins de mieux connaître le métier et d’être orientés vers les plus grandes agences de mannequinat en Afrique, en Europe et aux Etats-Unis.

« L’objectif d’AMA est de transmettre, avec de nouvelles visions, le métier de mannequinat aux plus jeunes et leur montrer comment se mettre en valeur, s’habiller et se maquiller. Aussi, l’académie contribuera à rééduquer ses apprenants en vue de leur permettre d’assurer leur avenir », a fait savoir Annie Michèle Dinga-Ote.  Pour elle, ce projet vient à point nommé car après avoir travaillé avec de grandes marques de mode occidentales et tenu une agence de mannequinat à l’étranger, depuis près de vingt-cinq ans, il lui parait raisonnable de faire profiter son expérience à son pays.

A côté du mannequinat, AMA entend également proposer des formations et coaching, en réorientation professionnelle, savoir-vivre, savoir-faire et développement personnel. « Sur la base de mon expérience et de bien d’autres mannequins, le mannequinat est un métier éphémère et ne permet pas toujours, comme c’est le cas au Congo, à ceux qui le pratiquent d’en vivre.  A 30 ou 35 ans, le corps s’use, les chances s’amoindrissent et très peu parviennent à briller comme Naomi Campbell. C’est pourquoi, je souhaite conseiller aux jeunes d’apprendre d’autres compétences en parallèle comme la coiffure, le maquillage ou autre pour se prendre en charge après leur carrière des podiums », estime la fondatrice de la future académie.

En amont de l’ouverture officielle d’AMA, sa responsable a annoncé la tenue du concours « Best model of Africa » dans plusieurs pays du continent, à savoir la République du Congo, la République démocratique du Congo, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le le Cameroun et Ghana. Au Congo Brazzaville, le concours se tiendra en août 2022 et l’appel à candidatures sera lancé quelques mois plus tôt, soit en janvier de l’année prochaine.

« Le concours Best model of Africa entend donner l’opportunité à tous les mannequins africains de s’inscrire où qu’ils soient : en Europe, en Asie, en Amérique. La vision étant de dénoter la beauté africaine, la beauté noire. Même les métisses pourront s’inscrire. Il suffit qu’elles aient une des nationalités africaines. Les inscriptions au concours se feront sur le site d’AMA, où nous sélectionnerons dans un premier temps vingt-six candidates, avant de retenir douze pour la finale et par la suite une lauréate », a détaillé Annie Michèle.

Merveille Atipo

Légendes et crédits photo : 

Annie Michèle Dinga-Oté, promotrice d’AMA/Adiac

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