Afrique centrale : une conférence à Brazzaville sur la transformation industrielle

Samedi 4 Décembre 2021 - 11:34

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Les hauts fonctionnaires et experts du Comité intergouvernemental pour l’Afrique centrale seront en conclave, du 6 au 10 décembre dans la capitale congolaise, pour prôner la diversification économique et l’amélioration du climat des affaires.

La 37e session du Comité intergouvernemental pour l’Afrique centrale, organisée par le gouvernement congolais et la Commission économique pour l’Afrique des Nations unies, va tenter de passer en revue l'engagement des pays dans la transformation industrielle, d’identifier les lacunes, avant de formuler les recommandations à l’endroit des gouvernements et instances communautaires sur les moyens pratiques de renforcer la compréhension et d’accélérer la diversification des économies dans la sous-région.

Dépendantes des matières premières (pétrole et mines), les économies de l’Afrique centrale sont moins résilientes face au choc extérieur. Toutes les économies de la sous-région battent de l’aile devant la double crise de la baisse des prix du baril du pétrole et de la pandémie de covid-19, en dépit des progrès qu’elles ont enregistrés durant ces dernières années.

Prélude à la conférence régionale de Brazzaville, la ministre de l’Économie, du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, a reçu, le 2 décembre, le responsable du bureau sous-régional de la Commission économique pour l’Afrique des Nations unies pour l’Afrique centrale, Jean Luc Mastaki Namegabe. Les deux personnalités ont évoqué les enjeux du conclave des hauts fonctionnaires et experts du Comité intergouvernemental.

Les dirigeants de l’Afrique centrale doivent désormais investir dans la transformation locale des matières premières, a plaidé Jean Luc Mastaki Namegabe. « Notre sous-région a été longtemps caractérisée par une croissance portée par le commerce des matières premières, notamment le pétrole, pour un certain nombre de pays et dont les fluctuations des cours ont fini par installer une vulnérabilité macro-économique. Nous devons opter pour les approches qui permettront de faire en sorte que les capitaux de nos industries leadership privé puissent porter cette ambition de transformation de ces économies », a-t- il insisté.

Ce changement de paradigme, a poursuivi l’hôte de la ministre de l’Économie, nécessite que les pouvoirs publics créent les meilleures conditions pour l’industrialisation et favorisent la participation des acteurs de la société civile.

Fiacre Kombo

Légendes et crédits photo : 

Les deux parties s'adressant à la presse/DR

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