Vie des partis : la base de l'UDH-Yuki réclame la tenue d’une convention

Samedi 4 Décembre 2021 - 12:45

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A la faveur d'une causerie-débat organisée le 2 décembre par la direction politique de l’Union des démocrates humanistes yuki (UDH-Yuki) avec sa base, notamment celle de Ouenzé, Talangaï et Djiri, il a réclamé à cor et à cri la convocation dans les plus brefs délais d’une convention nationale en vue de la restructuration du parti.

« Dans ce parti, il y a des vides juridiques. Il faut réglementer les textes afin il n’y ait plus de problèmes et s’il y en a, c’est parce qu’il y a un jeu d’intellectuels.  Pour nous la base, si les textes sont réglementés, il n’y aura plus de problèmes. Vous allez nous laisser dans cette situation jusqu’à quand ?  Harmonisez les textes et nous allons à la convention », a martelé la foule.

Prenant la parole à son tour, le premier vice-président de l'UDH-Yuki, Pascal Ngouanou, a rappelé que les us et coutumes du pays ne permettent pas de faire quoi que ce soit avant l’inhumation d’un disparu. « Le président Guy-Brice Parfait Kolélas n’a pas encore été inhumé et donc rien ne se fera avant cela », a-t-il dit.

La question de la convention ou du congrès et même des primaires est en débat au sein des instances du parti, a-t-il signifié, mais tous ces rendez-vous ne pourront avoir lieu qu’après les élections législatives. « Battons-nous d’abord pour les élections et la convention ou le congrès viendra après », a-t-il fait savoir.

 Pascal Ngouanou a présenté le risque de tenir la convention avant les élections. « Tenir la convention avant les élections législatives, c’est amener à changer le directoire de notre parti avec tout ce que cela comporte comme risques. On peut nous imposer de nouveaux dirigeants qui pourront faire basculer le parti à la majorité présidentielle. Mais sachez que l’UDH-Yuki ne basculera jamais à la majorité présidentielle », a-t-il insisté.

Ce dernier a rappelé la création de l’UDH-Yuki en 2017.  « Nous avons vu les partis qui étaient au Congo, les souffrances du peuple congolais, les questions politiques, comment cela se passait. Suite donc à tout cela, il fallait donner un outil qui devait permettre de mettre fin à la misère des Congolais, aider le peuple pour le changement dans notre pays. L’UDH-Yuki est donc un outil de lutte pour le changement au Congo, le symbole de l’espoir », a-t-il conclu.

Rappelons que cette série de rencontres avec la base a débuté le 27 novembre dernier par le 8e arrondissement Madibou.

 

 

 

 

  

Jean Jacques Koubemba

Légendes et crédits photo : 

Une vue des militants lors de la rencontre

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