Force publique : regard sur quatre officiers élevés au grade de général

Lundi 3 Janvier 2022 - 16:30

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Le président de la République, chef suprême des armées, Denis Sassou N’Guesso, a nommé, le 30 décembre dernier, quatorze officiers au grade de général.  Notre rédaction brosse les protraits de quatre d'entre eux. 

Les quatre généraux des Forces armées congolaises (FAC) que nous découvrons aujourd'hui, parmi les quatorze nommés, sont Simplice Euloge Lebi ; Léon Mahoungou, commandant la zone militaire de défense n°6 ; Fortuné Niakékélé, commandant la zone militaire n°5 ; René Nganongo, chef d’état-major de la marine nationale.

Ancien enfant de troupe de la promotion Amilcar-Cabral (1975-1982), le général Simplice Euloge Lebi est docteur en histoire contemporaine de l’Afrique (Université Marien-Ngouabi de Brazzaville). Il a poursuivi sa formation à l’école supérieure des techniques de sécurité militaire en Algérie, à l’école du commissariat de l’armée de terre à Montpellier, en France ; au Collège royal de l’enseignement militaire supérieur (Ecole de guerre) au Maroc ; à l’Institut des hautes études de défense nationale France-Sénégal. Il a occupé, entre autres, les fonctions de chef de section Analyse et synthèse (Direction centrale des renseignements militaires), chef de poste de commandement (Direction centrale des renseignements militaires), chef de division Fonds et budget au Commandement de la logistique, directeur du Cercle Mess des Officiers de Brazzaville, directeur administratif et financier de l’état-major général des FAC (…).

Son collègue, le général Mahoungou, ancien enfant de troupe de la promotion Gérard-Ndounga (1978-1985), est un officier formé à l’Ecole d’infanterie de Simféropol, ex-URSS. Il a poursuivi sa formation au cours de perfectionnement des officiers subalternes à l’Ecole d’application d’infanterie de Thiès, au Sénégal; au cours d’état-major à l’Académie militaire Marien-Ngouabi, à l’Ecole de guerre au collège national de défense d’Abuja (Nigeria), avec les études stratégiques à l’Université d’Ibadan (Nigeria). Le général Léon Mahoungou a, entre autres, occupé les fonctions de chef d’état-major du BSSQG ; chef de cabinet du CEMGA/FAC, chef de division programmation générale à la direction des opérations de l’état major général des FAC ; commandant du détachement militaire auprès du système des Nations unies au Congo ; commandant en second du mécanisme conjoint de vérification élargie de la conférence internationale sur la région des Grands Lacs à Goma, en République démocratique du Congo. Il est détenteur de plusieurs décorations nationales et internationales. Marié, il est père de trois enfants.

Le général Fortuné Niakékélé, quant à lui, a suivi les cours d’état-major, option commandement interarmes, à l’académie militaire Marien-Ngouabi ; le cours supérieur d’état-major, option conduite des opérations interarmées (niveau stratégique opérationnel). Il a, entre autres, occupé les fonctions de chef de détachement congolais à la Fomuc (7e contingent) ; chef d’état-major de la force multinationale de la Cémac en République centrafricaine (RCA); chef d’état-major de la force multinationale de l’Afrique centrale en RCA ; officier opérations HQ-ASF de la commission de l’Union africaine. Le général Fortuné Niakékélé est également détenteur de plusieurs distinctions honorifiques, à savoir officier dans l’ordre du mérite congolais, officier dans l’ordre du mérite centrafricain, médaille d’or de la Croix de la valeur militaire ; médaille d’or de la défense nationale française, officier dans l’ordre de reconnaissance centrafricaine et dans celui de la Cémac.

Chef d’état-major de la marine nationale, le général René Nganongo, ancien enfant de troupe de la promotion Stève-Biko (1976-1983), est un officier formé au cours supérieur de l’Ecole navale de Brest (France). Il a poursuivi sa formation, tour à tour, à l’Ecole d’application des officiers de la marine sur le porte-hélicoptères « Jeanne-d’Arc » (France) ; à la Faculté des sciences économiques de l’Université Marien-Ngouabi ; au cour d’officiers de renseignements militaires à Pretoria (Afrique du Sud) ; au Défense language institute de Lackland, Texas (Etats-Unis d’Amérique) ; au cours d’état-major de marine au Naval Staff Collège de Newport Island (Etats-Unis d’Amérique). Il a occupé, entre autres, les fonctions d'officier en second sur Patrouilleur P602-BN01, à Pointe-Noire ; chef de division marine et relations publiques au cabinet du chef d’état-major général des FAC ; chef de synthèse et évaluation à la division études et planification de la DCRM, directeur de cabinet du chef d’état-major des FAC ; directeur de cabinet du ministre de la Défense nationale (…).

 

Guillaume Ondzé

Notification: 

Non