Le monde en bref : Nigéria, Gabon, Centrafrique

Samedi 17 Mai 2014 - 13:27

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Nigéria : les États-Unis critiquent la politique nigériane dans la recherche des jeunes filles enlevées par Boko Haram

Les Américains ont lancé une série de reproches à l’encontre du gouvernement d’Abuja pour n’avoir pas pris la mesure de la gravité des menaces terroristes dans le nord-Est. En effet, le 14 avril, le groupe islamiste armé Boko Haram, dont le nom signifie «L’éducation occidentale est un péché», avait attaqué un lycée de Chibok, dans le nord-est du Nigeria, et enlevé 276 adolescentes. 223 sont toujours captives, selon la police. Après une relative indifférence initiale des autorités et à l’étranger, la mobilisation des familles et la revendication du chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, qui en a fait des esclaves et menace de les vendre, ont fini par susciter l’émotion et la solidarité internationales. Des experts américains et britanniques sont arrivés dans le pays pour participer aux recherches. La France a déjà envoyé du matériel d’imagerie satellitaire. La Chine a aussi proposé de partager les informations recueillies par ses services de renseignements et ses satellites.

Soudan du Sud : des Casques bleus ghanéens ont été désarmés

Des Casques bleus ghanéens déployés au Soudan du Sud dans le cadre de l’opération de maintien de la paix de l’ONU se sont vus saisir leurs armes par les autorités locales, a déclaré vendredi un porte-parole de l’armée ghanéenne, M’Bawine Atintande. Ce  dernier ignore combien, sur les trois cents soldats ghanéens de la mission de l’ONU au Soudan du Sud (Minuss), sont concernés par cette saisie. Une délégation ghanéenne conduite par le vice-ministre de la Défense devait se rendre au Soudan du Sud pour négocier la récupération du matériel saisi. Le Ghana a déployé des Casques bleus au Soudan du Sud en janvier, peu après le début des combats entre les forces gouvernementales du président Salva Kiir et les rebelles loyaux à l’ancien vice-président Riek Machar.

Centrafrique : des experts de l’ONU réclament la protection des journalistes

À la suite de l’assassinat de la journaliste française Camille Lepage, l’experte indépendante sur la situation des droits de l’homme en République Centrafricaine, Marie-Thérèse Keita-Bocoum, et le Rapporteur spécial sur la liberté d’expression, Frank La Rue, ont demandé des mesures urgentes pour renforcer la protection des civils et des journalistes dans le pays. Ils ont précisé que ces mesures passaient nécessairement par une assistance technique aux différents mécanismes de lutte contre l’impunité et par un renforcement de la sécurité sur tout le territoire centrafricain, notamment à travers le déploiement de troupes tel que prévu par la résolution 2149 du Conseil de sécurité.

Yvette Reine Nzaba