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Soutien

Lundi 10 Janvier 2022 - 18:28

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Disons-le une fois de plus et sans l’ombre d’un doute : la relance de l’économie nationale, qui est durement impactée par les difficultés sociales du temps présent, ne sera réellement possible que si les acteurs économiques sont mieux soutenus, mieux appuyés, mieux accompagnés par la puissance publique. Vraie pour les grands groupes industriels qui disposent cependant de moyens financiers importants et sont donc moins menacés par la crise actuelle, cette réalité très concrète l’est infiniment plus pour les agriculteurs, les artisans, les commerçants, les petites et moyennes entreprises dont les ressources sont aussi faibles qu’aléatoires et qui, de ce fait, ont besoin d’aide.

Faire en sorte que leurs faibles revenus permettent à ces acteurs économiques de poursuivre leurs activités, de rémunérer leurs salariés, d’investir pour se développer au lieu de se replier sur eux-mêmes, de contribuer ainsi à la relance de l’économie nationale est de façon évidente la voie la plus sûre pour sortir le Congo, notre Congo, de la crise actuelle. Une stratégie collective que le gouvernement a clairement inscrite en bonne place dans le plan du nouveau quinquennat présidentiel, mais que les administrations et les services publics peinent visiblement à concrétiser comme le prouve le peu d’appuis qu’ils apportent aux acteurs économiques les plus faibles.

Réduire la pression fiscale, alléger les charges sociales, mettre en place des aides adaptées aux besoins des acteurs économiques les plus vulnérables, appuyer ceux-ci dans leur recherche de financements à un coût raisonnable, simplifier les procédures administratives, faire en sorte que les sommes dues par l’Etat et ses administrations soient réglées sans délai sont autant de mesures dont la concrétisation rapide contribuera fortement à la relance de l’économie. Ce qui en fait de façon évidente un objectif majeur des mois à venir.

Alors qu’approchent à grands pas les scrutins qui marqueront l’année 2022 dont nous vivons les premières semaines, le gouvernement devrait faire en sorte que ce qui est ici écrit devienne sans délai l’une des actions clés de sa majorité. Si l’on réfléchit bien il a, en effet, tout à gagner et rien à perdre en jouant cette carte sur la table du jeu politique car les électrices et les électeurs lui en sauront gré lorsque l’heure sera venue de déposer leurs bulletins dans l’urne.

Affaire à suivre donc !

Les Dépêches de Brazzaville

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