Afrique: un pacte d’aide post-covid-19

Lundi 21 Mars 2022 - 11:14

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

L’Organisation des nations unies (ONU) a adopté un pacte pour aider les Pays les moins avancés (PMA) à se remettre de la covid-19 et à prospérer à long terme. Ces pays souffrent d’une dépendance excessive telles que l’agriculture, car restés extrêmement vulnérables au choc économique causé par la maladie.

Les Nations unies ont adopté un nouveau pacte visant à aider les pays dont les vulnérabilités ont été les plus exposées par la pandémie de covid-19 et le changement climatique, la plupart se situant en Afrique. Ces pays souffrent d'inégalités en matière de vaccins, de ressources insuffisantes pour lutter contre la pandémie et d'une escalade de la dette. L'accord, connu sous le nom de Programme d'action de Doha, vise à garantir que les PMA soient fermement replacés au sommet de l'agenda international. Il a été adopté lors de la cinquième Conférence des Nations unies sur les PMA, à New York, aux Etats-Unis, et se poursuivra à Doha, au Qatar. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé à aider les PMA à se relever de la covid-19 et du  changement climatique. Les résultats sont les mêmes selon lui, à savoir: «  inégalité, faim, pauvreté, défaillance des infrastructures, concurrence pour l’accès à des ressources qui s’amenuisent, insécurité et conflit ». Il a salué le soutien du Qatar « à faire avancer ce programme, notamment en aidant quinze pays supplémentaires parmi les moins avancés à quitter cette catégorie d’ici à 2031 et à ne plus y retourner ».

Les cinq éléments vitaux

Antonio Guterres a rappelé cinq éléments essentiels du Programme d’action de Doha et qui aideront les PMA à se relever à court terme, à atteindre les Objectifs de développement durable à moyen terme, et à se développer et prospérer sur le long terme. Parmi les éléments vitaux, il y a l'accès aux vaccins;  un système financier mondial qui donne la priorité aux besoins des pays les moins avancés ; un élément vital consistant à soutenir les transformations structurelles dans les PMA; un élément l'action climatique, et la paix et la sécurité.

« Aujourd'hui, nous sommes confrontés au plus grand nombre de conflits violents depuis 1945. Et les pays les moins avancés représentent la grande majorité de ces points chauds », a noté le patron de l'ONU. Pour lui, la paix et la sécurité ne peuvent s'installer en l'absence de développement qui ne peut pas non plus prendre racine en l'absence de paix et de sécurité. Il a appelé à s’attaquer aux racines des conflits violents en investissant dans le développement. Cela inclut un nouveau contrat social au sein de toutes les sociétés, a-t-il dit, incluant la couverture maladie universelle, l'éducation et la formation. Il a également appelé à la mise en place des institutions nationales et des systèmes judiciaires inclusifs et résilients à la corruption et aux abus de pouvoir, ancrés dans les droits de l'homme et l'Etat de droit.

Noël Ndong

Notification: 

Non