Roman : « Une vie de brimades en terre promise » présenté au public

Mardi 30 Juillet 2013 - 13:15

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La dédicace du premier ouvrage d’Alfred Monique Ondzé Abouem a eu lieu le 27 juillet au Palais des Congrès de Brazzaville en présence d’un panel d’écrivains

Dans ce roman (213 pages, six chapitres) publié aux Éditions L’Harmattan Congo, l’auteur relate le quotidien malheureux d’une fille nommée Wallabie Nadège, issue d’une famille riche. Le père, polygame, est vieux, mourant et abandonné par l’une de ses jeunes épouses. Cet ouvrage met le doigt sur l’égoïsme, l’injustice et l’animosité d’une mère qui abandonne son foyer et ses deux petites filles au profit d’un amant. Wallabie Nadège vit un véritable enfer dès son jeune âge : battue, violée, torturée, privée de nourriture et souvent chassée du lieu d’habitation. Victime de fausses accusations, son père lui demande de partir pour une terre promise, loin de la malédiction dévastatrice née du désordre semé par ses fils indignes et ses épouses infidèles et cupides. Elle s’embarque alors sur cette terre adoptive, prédite par son père. Mais les choses ne seront pas aussi roses que prévues. Cette terre promise se révèle une véritable traversée du désert. 

Dans ce roman, Alfred Monique Ondzé Abouem touche aux codes les plus sensibles de la vie. Elle fait vibrer les sensibilités, éveillant les souvenirs de moments douloureux auxquels nul ne peut échapper sur terre. « Une vie de brimade en terre promise ressuscite en nous des émotions quasi similaires et nous rappelle que nul est invulnérable aux caprices du destin, à cette roue infernale qui dès l’instant où nous poussons notre premier cri, où nous foulons le sol de cette planète, nous entraîne vers les cellules sociales, des territoires et des univers professionnels ou des confréries, distinctement opposés à ce à quoi nous rêvions de devenir », témoigne l'auteur.

Cette dernière reconnaît avoir vécu presque la même histoire. « Quelque part je représente un peu le personnage de Wallabie Nadège parce que je me retrouve dans cette vie de brimades en terre promise. J’ai aussi connu les brimades », a-t-elle concluAlfred Monique Ondzé Abouem travaille actuellement à sa deuxième publication.

L'ouvrage, disponible en librairie, est vendu 15 000 FCFA (environ 23 euros).

Rosalie Bindika

Légendes et crédits photo : 

Photo 1 : Alfred Monique Ondzé Abouem répond aux questions lors d'une séance de dédicace. (© DR) Photo 2 : La couverture d'« Une vie de brimades en terre promise ». (© DR)