Lutte contre le changement climatique : l’ONU s'inquiète des impacts liés au fléau

L’objectif de la rencontre est de préparer la prochaine COP27 car, selon l’Organisation des Nations unies (ONU), le changement climatique progresse de façon exponentielle. Ainsi, la prochaine rencontre de Charm-el-Cheikh se concentrera principalement sur la mise en œuvre des stratégies efficaces, capables de contrer ce fléau dont les effets  sont la cause de milliers de morts chaque année et entraînent des milliards de dollars de pertes économiques.

« Il est demandé aux pays de montrer, par le biais de législations, des politiques et des programmes qu’ils commenceront à mettre en pratique chez eux, l'ambitieux accord de Paris signé en 2015 et qui précise les domaines clés de l'atténuation, de l'adaptation et du soutien des pays en développement », a précisé la responsable du secrétariat de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), Patricia Espinosa, ajoutant qu’avec une décision commune le monde pourra mieux  faire. Sans un engagement commun, il risque actuellement de doubler l'objectif de 1,5 degré inscrit dans l'accord de Paris d'ici à la fin du siècle. L’ambition doit être relevée de toute urgence pour éviter les pires impacts du changement climatique.

 « L'accord de Paris sur le changement climatique vise à maintenir l'augmentation moyenne de la température mondiale au cours de ce siècle bien en dessous de 2 degrés Celsius, et à stimuler les efforts pour limiter la hausse de température à 1,5 degré Celsius au-dessus des niveaux préindustriels », a signifié l’ONU, tout en spécifiant que les gens savent que si les nations se sont engagées à atteindre l'objectif de 1,5 degré inscrit dans l'accord de Paris, c'est parce que cet engagement implique une action accélérée et une ambition climatique accrue. Donc, il est important de reconnaître que l'humanité traverse une période difficile.

« L'objectif ultime de tous les accords conclus dans le cadre de la CCNUCC est de stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère à un niveau qui empêchera toute interférence humaine dangereuse avec le système climatique, et dans un délai permettant aux écosystèmes de s'adapter naturellement et un développement durable », a conclu l’ONU.