Mbonda Elela : Simolo Katondi et Rita Djieka déjà à Kinshasa

Lundi 26 Mai 2014 - 16:15

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Venus respectivement de France et de Côte d’Ivoire le week-end dernier, les percussionnistes sont les premiers hôtes de la 2e édition du festival de percussion à avoir atterri dans la capitale.

Simolo Katondi À moins d’une semaine de l’événement qui passe pour l’un des plus grands rendez-vous attendu le week-end du 30 mai au 1er, le Festival Mbonda Elela accueille déjà ses invités. Les deux artiste précités déjà dans nos mûrs ont un agenda chargé qu’ils entament dès ce soir.

En provenance de Côte d’Ivoire, Rita Djieka Legre a d’entrée de jeu confié aux Dépêches de Brazzaville qu’elle a « plusieurs cordes à son arc ». Ce n’est en effet pas trop dire quand l’on sait que l’Ivoirienne joue tout à la fois à la batterie, aux percussions, particulièrement le djembé, chante et danse, « plusieurs atouts », comme elle le dit, qui font d’elle une artiste d’exception. Conteuse à la base, d’où son affiliation à la Compagnie Naforo-Ba de Taxi-Conteur et dont elle porte le label avec fierté, Rita Djieka s’est lancée depuis 2012 dans une carrière solo comme danseuse, chanteuse et percussionniste. C’est sous cette casquette qu’elle prend part à la seconde édition du Festival Mbonda Elela.

À Kinshasa, Rita va représenter les Femmes battantes, un groupe de cinq percussionnistes dont elle est l’initiatrice voilà un an. Elle a créé ce collectif féminin avec l’ambition de « s’imposer » sur la scène quitte à donner sens à sa devise : « Ce que l’homme arrive à faire, la femme peut arriver à le faire. Il suffit d’y mettre de la volonté ». Véritablement lancé depuis mars dernier, le collectif Femmes battantes met en relief des « femmes talentueuses », nous a dit Rita. Quant à sa prestation prévue le 1er juin, elle en a parlé comme étant un spectacle de fermeture inédit fait de «  percussion, danse, chant a capella et jonglage de feu ». L’Abidjanaise le conçoit, tel un moment« d’échange culturel musical avec les Congolais , nous a-t-elle expliqué.Rita Djieka avec le percussionniste Eddy Mboyo quelques heures après son arrivée à Kinshasa

Également dans la capitale depuis le week-end, Simolo Katondi est à l’affiche le 31 mai à Mbonda Elela. Président fondateur de « Les Bana Kin percu » entend offrir à Kinshasa l’occasion de le découvrir dans un show où batterie et percussions règneront en maîtres. C’est du reste sous l’étiquette de « soliste tam-tam » qu’il s’est présenté aux Dépêches de Brazzaville rappelant alors ses débuts dans la percussion dans le groupe Percussions Elima de Maître Nono. Et à propos de son spectacle, l’ancien batteur de Quartier Latin et de Viva la Musica nous a laissé entendre qu’il investira la scène de Mbonda Elela avec « une batterie, sept tambours dont un lokole (tambour à fente que l’on a coutume de jouer avec des bâtonnets) et deux clochettes en métal (communément appelé ngongi dans le langage local) ».

Les groupes à l’affiche de la 2e édition de Mbonda Elela Quant au répertoire, Simolo a prévu d’interpréter « huit morceaux de quatre à cinq minutes chacun ». Mbondo blues est celui d’entre eux qui, à son avis, illustre le mieux le concept Mbonda Elela visant la promotion des percussions. Et de nous apprendre ici qu’il a dans sa discographie deux albums exclusifs de percussion. La chanson divulguée est le titre éponyme du premier opus sorti en 1995 à la faveur duquel il avait effectué une grande tournée au Japon. Et le second dans les bacs depuis 2003 a pour intitulé Mokanda.

Nioni Masela

Légendes et crédits photo : 

Photo 1 : Simolo Katondi Photo 2 : Rita Djieka avec le percussionniste Eddy Mboyo quelques heures après son arrivée à Kinshasa Photo 3 : Les groupes à l’affiche de la 2e édition de Mbonda Elela