Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Emmanuel Mbengué
Ruban roseVendredi 7 Octobre 2022 - 12:42 Sommes-nous réellement engagés dans la célèbre campagne de communication d’octobre destinée à sensibiliser les femmes au dépistage du cancer du sein et à récolter des fonds pour la recherche ? visiblement pas assez, au regard de la faiblesse des actions sur le terrain et de l’apathie qui semble se dessiner sur ce programme sanitaire majeur appelé à être commémoré avec écho. Octobre rose, c’est bien de ce concept qu’il s’agit. Au-delà d’un simple élan de communication, l’initiative a pour but d’accroître la sensibilisation à la maladie qui touche près d’une femme sur huit, selon les chiffres en perpétuelle croissance. Si la première défense contre le cancer du sein reste le dépistage, la campagne Octobre rose voudrait attirer l’attention de toutes les parties prenantes à mutualiser les efforts pour renverser les tendances. Alors que des initiatives tous azimuts autour de ce programme sont imaginées dans la plupart des pays, chez nous, où la pathologie constitue le premier cancer de la femme, comme dans de nombreux pays africains, la symbolique Ruban rose et ses actes n’ont pas eu le succès attendu. Sans doute que la convergence des résolutions autour de cette campagne n’a pas encore été mieux cernée pour toucher des milliers de personnes à se mobiliser pour la lutte contre le cancer du sein. Quelques petites initiatives réalisées par des entreprises ont tout de même contribué à inciter au dépistage, mais trop peu à l’échelle nationale. Pour une campagne internationale, dont l’édition 2022 célèbre les 30 ans d’existence, on aurait assisté à plus d’effervescence et d’engagement. Les Dépêches du Bassin du Congo Edition:Édition du Samedi (SA) Notification:Non |