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Et des nids de poule sur des artères…

Samedi 19 Novembre 2022 - 13:23

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D’entrée de jeu, la question qui vient à l’esprit du commun des mortels est de savoir pourquoi cette persistance de nids de poule sur les artères publiques. Que ce soit à Brazzaville ou à Pointe-Noire, la chose devient criarde.

L’état défectueux de nombreuses artères dans les deux villes et même dans certaines communautés urbaines laisse à désirer. On croyait que la situation allait vite être maîtrisée ces dernières années par les gestionnaires de nos villes, mais hélas ! La chose ne fait que prendre des proportions inquiétantes. Les nids de poule et autres pattes d’éléphant deviennent un fait social quotidien, constituant aujourd’hui un véritable casse-tête pour les automobilistes qui sont obligés de rouler doucement afin de mieux négocier la circulation.

A Pointe-Noire, par exemple, à proximité de la station d’essence de l’avenue de la Révolution et devant l’auberge de la jeunesse, les chauffeurs de taxis et autres conducteurs parlent tous le même langage. A quoi servent les taxes de roulage si ces routes persistent dans cet état dégradant ? 

 Cet état des routes pousse certains chauffeurs jusqu’à aller s’enfoncer dans les trous et se retrouver avec des amortisseurs défectueux, des systèmes de freinage déréglés. Présentement, les fortes pluies ont encore aggravé cette situation, les nids de poule s’étant transformés peu à peu en étangs, où anguilles et silures peuvent trouver refuge.

La question de la dégradation du réseau routier urbain impacte la mobilité des personnes et des biens en ville. Ainsi donc, quand on traite de la problématique des voiries urbaines, la question des nids de poule et des pattes d’éléphant devrait être inscrite parmi les chapitres les plus importants.

Cette problématique soulève deux autres préoccupations non moins importantes : le bouchage des nids de poule à la va-vite et la composition du bitumage. Comment comprendre, en effet, qu’un nid de poule à peine bouché refasse surface à moindre pluie ? C’est donc le remplissage du tonneau des Danaïdes qui n’a jamais eu de fond et l’eau ne fait que couler sans jamais le remplir.

Ceci étant dit, une vraie thérapie doit être administrée à cette situation, sinon, de nombreuses artères de nos villes ressembleraient aux pistes des chasseurs avec des étangs par endroit. A bon entendeur salut !

Faustin Akono

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Édition Quotidienne (DB)

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