A cœur ouvert : croire en ses rêves

L’on ne sait pas d’où viennent les rêves. De l’enfance à l’adolescence, la vie semble suivre son cours normal jusqu’à ce qu'il y ait ce foudroiement qui tombe sur l’Homme en devenir. Une rencontre, un événement, un déclic, une idée, une inspiration qui semble sortir de nulle part s’impose dans la conscience de celui-ci et se trahit par des actes inconscients ou réprimés. Pourtant la vie rappelle à ses réalités. Les parents aussi. La sécurité semble le chemin tout tracé, tout tracé par les parents, la communauté, la société, le monde…

Commence ainsi le combat de la lumière. Croire en ses rêves ou renoncer ? Etre assez fou pour choisir pour soi sa propre voie ou se conformer. Rêver, c’est bien ; mais payer ses factures, c’est mieux. Et si les deux étaient possibles en même temps ?

Le problème des rêves, c’est qu’ils sont comme une femme. Il faut d’abord en obtenir l’attention. Pourquoi dans un océan d’appelés au même rêve feriez-vous partie des élus ? Il faut ensuite la draguer longtemps, supporter ses caprices, se plier à sa volonté et à ses moindres exigences. De la même manière que la femme fait la distinction d’un homme, le rêve fait la distinction entre les Hommes. Les rêves demandent ainsi une totale abnégation, ne vous laissant parfois même pas le temps de penser ou de vous consacrer à autre chose : c’est le feu de la passion.

Enfin, vient l’étape du mariage où l’homme et la femme s’honorent mutuellement ; l’étape où le rêve et son porteur sont enfin unis dans un projet concret et concrétisé et que le monde peut jouir des fruits du talent ainsi que des moyens déployés au travers d’œuvres de génie, de création pure. Tout artiste a peiné pour accomplir son rêve ; croyez donc aux vôtres et travaillez-y.