Voir ou revoir : « Opal » d’Alain Bidard

Jeudi 15 Décembre 2022 - 18:22

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Film à l’honneur lors de la 7e édition du Festival international de la bande dessinée du Congo, Bilili BD, qui s’est tenue du 6 au 10 décembre à Brazzaville, « Opal » est un film d’animation martiniquais qui met en lumière le courage et la bravoure d’une jeune fille sur qui repose le bien-être et l’avenir de tout un royaume.

Après son premier long-métrage « Battledream Chronicle » sorti en 2015, Alain Bidard, producteur et réalisateur de films d’animation originaire de la Martinique, propose au grand public, en 2021, son deuxième long-métrage d’animation « Opal ». Un conte « afro-fantaisie » qui a fait sa première au « Animae Caribe Animation Festival » à Trinidad et qui a déjà été nominé soixante-treize fois dans le monde et remporté quarante-huit prix.

Le récit se déroule dans un royaume magique où l’été durait éternellement et où les animaux et les habitants étaient immortels. La source de toute magie était une jeune princesse appelée Opal. Les légendes disaient que sa joie apporterait merveilles et prospérité au royaume. Mais sa tristesse n’apporterait que chaos et ténèbres...

Opal est un conte de fées mélancolique situé dans la culture afro-caribéenne. Dans ses différentes séquences, il invite au voyage à travers les langues et les accents caribéens, leur nourriture, leurs couleurs, leur folklore, leurs rêves et leurs épreuves, le tout dans une forte ambiance de fantaisie. Ce film d’animation d’environ 1h 25 min, c’est aussi un voyage au plus profond de l’esprit et des traumatismes d’une survivante de l’inceste qui lutte pour guérir et vaincre ses démons intérieurs. « Je voulais montrer ce que vit un enfant et à quel point l’inceste détruit toute sa vie. Le film parlera différemment aux adultes et aux enfants. Les adultes comprendront les conséquences réelles du crime d’inceste et les enfants apprendront à identifier ce crime, car ils ne savent souvent pas avec certitude ce qui se passe. C’est aussi un film pour redonner espoir et courage à toute victime d’inceste et lui montrer que, quelle que soit la lutte, la lumière ne s’éteint jamais complètement », a souligné Alain Bidard au site web FilmFreeway, une plateforme permettant aux cinéastes de soumettre leurs œuvres à des centaines de festivals de films dans le monde.

Merveille Jessica Atipo

Légendes et crédits photo : 

L’affiche du film/DR

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