Devoir mémoriel : premier colloque sur la culture et l’art Téké à Paris

Jeudi 16 Mars 2023 - 9:45

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Les Tékés de France, réunis au sein du Collectif des amis du royaume Téké (CART), organisent le premier colloque sur la culture et l’art Téké, le 24 juin 2023 à Paris.

Collectif des Amis du Royaume Téké Les organisateurs du colloque motivent leur initiative par le vigoureux élan de développement culturel à donner pour informer et sensibiliser le grand public au thème " Colloque sur les traités : Pierre Savorgnan de Brazza explorateur agissant pour la France et Ilo, roi des Téké (Batéké)" afin de comprendre ce que les traités Makoko ont apporté concrètement au royaume Téké et à Mbé, son siège historique".

Le colloque se tiendra en une journée et un stand permettra aux organisateurs de présenter des objets d’art, de l’artisanat et des ouvrages. Des débats en plénière seront organisés autour de quatre ateliers : "Le traitement politique et juridique des traités Makoko après l’indépendance du Congo" ; "Comment définit-on aujourd’hui la valeur patrimoniale des édifices coloniaux bâtis sur les terres Téké" ; "Histoire et civilisation Téké" ; "Unité et éclatement d’un peuple".

Pour ce devoir mémoriel, il est important de rappeler que Pierre Savorgnan de Brazza était explorateur, agissant pour le compte de la France, et Ilo, roi des Téké (Batéké), pour le compte de son royaume.

Les Téké sont aujourd’hui répartis entre les États modernes des deux Congo et du Gabon. Ils sont entrés dans la littérature historique  au début du XVIe siècle sous la désignation d’Anziques. Ils ont été présentés par les premiers Européens comme des « hommes sans foi ni loi » et leur pays comme un « enfer humain à cause de la coutume bestiale et cruelle qu’ils ont de manger de la chair humaine ». Aujourd’hui, ces clichés sont radicalement et définitivement tombés. Depuis environ quelques décennies, un engouement spontané s’est manifesté pour tout ce qui relève de la connaissance vraie, pour ne pas dire scientifique, de la civilisation de ce pôle humain le plus ancien après les Tswa (pygmées).

Le Centre international des civilisations bantu, dont le siège est à Libreville, au Gabon, lui a consacré la totalité  du n°7 de sa revue "Muntu". Le  Musée d’art africain de Paris a honoré l’art et la culture de ce peuple à travers une longue exposition dont le succès n’est pas à démentir. Beaucoup de grandes universités à travers le monde étudient cette civilisation et la langue qui la porte. Dans les pays auxquels  appartiennent les Téké, de nombreux projets de musées anthropologiques voient le jour.

À propos du CART, suivant ses statuts, il s’agit d’une association apolitique d’intérêt public, créée par un groupe de la diaspora congolaise en Europe, en vue de la revalorisation du patrimoine royal de Mbé ainsi que de la modernisation de l’institution monarchique de ce royaume en Afrique.

Pour toutes informations

Mail : cart.colloque.france@gmail.com

Marie Alfred Ngoma

Légendes et crédits photo : 

Le Collectif des amis du royaume Téké

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