UNC: la formation politique décline sa participation aux concertations nationales

Samedi 10 Août 2013 - 16:45

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Certains partis de l’opposition ont manifesté leur ferme intention de prendre part aux assises de Kinshasa renforçant ainsi la confusion qui règne sur la scène politique congolaise.

Le parti cher à Vital Kamerhe a réitéré, le 7 août, son refus de cautionner par sa présence les concertations politiques convoquées par le président de la République. Il ne s’en tient qu’à la déclaration politique du 1er juillet dernier signée à Kinshasa par plusieurs partis et personnalités politiques de l’opposition et aux résolutions du conclave de l’opposition.

Dans une déclaration, la direction politique de l’Union pour la Nation congolaise (UNC) a réagi face aux préparatifs de la tenue du dialogue national en RDC et à la récente déclaration du président du sénat dont le parti est signataire de la déclaration du 1er juillet au Cepas et du rapport final du Conclave de l’opposition politique. Elle réaffirme notamment son attachement aux résolutions du Conclave de l’opposition se rapportant aux préalables à la tenue du dialogue tel que prévu par l’Accord cadre d’Addis-Abeba ainsi que la Résolution 2098 du Conseil de sécurité des Nations Unies.

À travers sa déclaration, l’UNC manifeste clairement sa détermination à ne pas participer aux assises de Kinshasa dont l’objectif principal est de rechercher la cohésion nationale. Elle « décline toute participation à des concertations préfabriquées en faveur d’un schéma maléfique déjà arrêté au détriment du bien-être du peuple congolais et au profit des intérêts partisans ». Ainsi, elle rejette toute démarche qui ne tiendrait pas compte des préalables susvisés et demeure disposée à souscrire à toute initiative de ses pairs de l’opposition visant à réaffirmer de façon collective leur attachement aux résolutions du Conclave.

Par ailleurs, la formation dirigée par Vital Kamerhe se dit « préoccupée par la guerre à l’est du pays et ses conséquences néfastes sur le plan humanitaire, socioéconomique et environnemental ainsi que la rupture de confiance entre le peuple et les tenants actuels du pouvoir suite à la crise de légitimité née des élections du 28 novembre 2011 ».

Jeannot Kayuba