Pokola/Sangha : une 3è école pour réduire la pléthore dans les classes

Jeudi 20 Novembre 2014 - 12:15

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Jusqu’en 2012, Pokola ne comptait qu’une école primaire publique, en dehors de quelques établissements privés. La forte demande des élèves rendait les effectifs pléthoriques. D’où la décision de construire un autre établissement dont les activités ont démarré à l’occasion de la rentrée scolaire 2014-2015.

« En réalité, il faut parler d’un deuxième établissement. Parce que les deux premières écoles sont situées dans le même site et il s’agit plus d’une répartition au plan administratif qui a permis d’avoir deux directeurs afin, certainement, de réduire la charge du premier », explique un responsable de l’Association des parents d'élèves du Congo (Apec) de la localité.

Pokola 3, comme on désigne le troisième établissement, est né pour accueillir les enfants des nouveaux quartiers que sont Ngamakosso et Bondzokou qui, pour se rendre à l’ancienne école, devaient parcourir une certaine distance. « L’idée est d’en faire une école pilote avec un effectif à terme de 450 élèves », explique Désiré Kaya, le directeur de Pokola 3. Pour l’heure, l’établissement dispose de 200 tables bancs avec un effectif de 362 élèves dont 215 sont partis de Pokola 1 et 2. Les autres enfants ont été recrutés directement. « Le défi consiste à créer de meilleures conditions d’études pour les enfants. Ils sont deux par banc », commente le responsable de l’établissement qui attend des autorités un complément d’effectifs du personnel enseignant. « Actuellement l’école compte trois enseignants titulaires. Nous avons dû recourir à un bénévole pour nous appuyer car nous avons un cycle complet soit six classes pédagogiques. Ce qui fait qu’un enseignant prend deux niveaux », déclare Désiré Kaya. « En dehors des deux bâtiments de trois salles de classe chacun, il y a un bloc administratif et des logements pour deux responsables de l’école », confie-t-il.

Ici, des difficultés sont signalées et elles concernent le mur de clôture qui n’existe pas encore, le manque d’eau et d’électricité. « Madame le maire est en pourparlers avec certains partenaires tel CIB-Olam. Des techniciens étaient ici il y a peu pour évaluer les travaux à réaliser », reconnaît le responsable de Pokola 3 qui ajoute que l’établissement est le fruit de la politique du gouvernement d'augmenter les structures d'accueil  des élèves.

 

 

Jocelyn Francis Wabout